Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/77

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indifférente à nous toutes. On n’ose pas vous approcher, on vous respecte, on vous adore, on ne sait pas toujours que vous êtes bonne. On vous craint, on vous en veut quelquefois. C’est pourquoi on peut faire ce que je fais…

31 juillet.

Ah ! mon Dieu ! comme j’ai encore pleuré cette nuit ! comme je souffre encore. Mon ami ne m’aime pas autant qu’il le dit, s’il m’aimait vraiment il n’aurait pas fait ce qu’il a fait.

Ce n’est pas ma faute, mais je suis très malheureuse ; comment dire ce qu’il a fait ?