Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/238

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PLUS JE VIS, Ô MON DIEU…



Plus je vis, ô mon Dieu, moins je peux exprimer
La force de mon cœur, l’infinité d’aimer,
Ce languissant ou bien ce bondissant orage ;
Je suis comme l’étable où entrent les rois Mages
Tenant entre leurs mains leurs cadeaux parfumés.
— Je suis cette humble porte ouverte sur le monde,
La nuit, l’air, les parfums et l’étoile m’inondent…