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Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/415

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DÉTRESSE


La tristesse te pénètre
Au point que tu crois mourir,
Ô cœur fait pour toujours être
Terrassé par le plaisir !

Cœur savant en toutes choses,
Prodigue sans t’épuiser,
Cœur souffrant que seul repose
L’étouffement du baiser,

Qui saura ton épouvante,
Cœur par les pleurs soulevé,
Toi qui par détresse chantes,
Rossignol aux yeux crevés !