Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
59
QUOI ! JE ME PLAINS DE TOI…


Si je m’appuie encor, bien qu’ayant, je le jure,
Tout fui, tout rejeté,
À ces grands ciels des nuits où l’on prend la mesure
De ce qu’on a été,

C’est que mon triste esprit est tout chargé, mes frères,
De vos mortels exploits,
Et que j’ai fait de lui votre urne funéraire,’
Qui se brise avec moi !…



Mars 1916.