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à parlerme, au jardin tasca…


L’étincelante ardeur du sol,
Où passent, riches caravanes,
Des mules vêtues en sultanes
Trottant sous de blancs parasols,

Toutes ces beautés étrangères
Que le cœur obtient sans effort,
N’ont que des promesses de mort
Pour une âme intrépide et fière,

Et j’ai su par ces chauds loisirs,
Par ce goût des saveurs réelles,
Qu’on était, parmi vos plaisirs,
Plus loin des choses éternelles
Qu’on ne l’était par le désir !…