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AGRIGENTE
Ô nymphe d’Agrigente aux élégantes parures, qui règnes sur la plus belle des cités mortelles, nous implorons ta bienveillance !
Pindare.
Le ciel est chaud, le vent est mou ;
Quel silence dans Agrigente !
Un temple roux, sur le sol roux
Met son reflet comme une tente…
Les oiseaux chantent dans les airs ;
Le soleil ravage la plaine ;
Je vois, au bout de ce désert,
L’indolente mer africaine.
Brusquement un cri triste et fort
Perce l’air intact et sans vie ;
La voix qui dit que Pan est mort
M’a-t-elle jusqu’ici suivie ?