Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/186

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faute. | Fig. et fam. , Cet f tomme sait cheminer , Il sait aller à ses fins. J Fig. , en parlant D’un poëme, d’un discours, Cela chemine bien , L’ouvrage est bien suivi , les parties en sont bien enchaînées.

CHEMISE, s. f, Yêtement de linge <ni’on porte sur la chair, et qui prend depuis le cou et les épaules jusqu’au genou. | Être en chemise f N’avoir que sa cliemise sur soi. | Fig. et fam. , N’avoir pas de chemise , Être fort pauvre. Mettre yq. en chemise , Le ruiner entièrement. | Prov. et fig., La peau est plus proclie <jiie la chemise , Les intérêts personnels sont plus forts que les autres. I Prov. et fig., Entre la chair et la chemise il faut cacher le bien mCon fait, Il faut faire le bien sans ostentation, j Chemises de mailles. Corps de chemise qui était fait de .petits annelets d’acier, et dont on se servait pour se couvrir comme d’une arme défensive ; | Morceau de toile qui sert d’enveloppe à certaines marchandises. ) Feuille, de papier qui renferme et qui couvre d’autres papiers. | Crépi , revêtement de maçonnerie, enveloppe de mortier , etc. | La chemise d’un bastion , La muraille de maçonnerie dont un ouvrage est revêtu. (Che-mi-ze.)

CHEMISETTE, s. f. Sorte de vêtement qui se met sur. ’la chemise , et qui prend d’ordinaire depuis les épaules jusqu’aux hanches. (Che-mi-zë-te.)

CHÊNAIE, s. f. Lieu planté de chênes. (Chê-nèe.)

CHENAL.- s. m. Courant d’eau bordé de terres par lequel les navires peuvent passer, et qui sert à les faire entrer dans un port. ) Courant d’eau pratiqué pour l’usage d’un moulin ou, d’une forge. | L’espèce de canal pratiqué le long d’un toit pour l’écoulement et la décharge des eaux de pluie. V. Chéneau, * . t

CHENAPAN, s. ,m. ( Scknapphahn , ail. ) Un brigand des montagnes Noires. Un vaurien, un bandit. Pop.

CHÊNE, s. m. (Qucrcus.) Arbre qui porte le gland, et dont certaines espèces , très-communes dans nos forêts, acquièrent une grosseur et une hauteur considérables. ( Chêne <vert y Espèce de chêne qui conserve ses feuilles vertes en toute saison ; n. autr. Yeuse. Prov. et fig. , Payer en feuilles de client. Payer en effets de nulle valeur.

CHÈNEAU. s. m. Jeune chêne. (Chê-nô.) CHENEAU. s. m. Conduit de plomb ou de bois qui recueille les eaux du toit , et les porte dans la gouttière ou dans le tuyau de descente. (Ché-nô.)

CHENET, s. m. Ustensile de cuisine et de chambre qu’on place par paire dans les cheminées pour élever le bois et le faire brûler plus facilement, (Che-në.)* CHÈNEVIÈRË. s. f. Champ semé de chêne vis, champ où croît le chanvre. | Épouvantail à chùievière, Yieux morceau de linge CHE


etc. ,’ qu’on place sur un bâton , dans une chènevière , pour faire peur aux oiseaux. | Prov. et fig. , Se dit D’une personne laide et mal bâtie , ou D’une personne habillée ridU culement. | Chose qui n’est propre qu’à * épouvanter des personnes timides. . CHÈNEYIS. s. m. Graine de chanvre. (Chene-vi. )

CHÈNEVOTTE. s. f. Brin , morceau de la partie ligneuse du chanvre dépouillé de son écorce. (Chë-ne-vo*te*)

CHÈNEVOTTER. v. n. Pousser du bois faible comme des chènevottes. (Chë-ne*vo-té.) CHENIL, s. m. {Canile.) Lieu où l’on met les chiens de chasse. | Fig. et fam., Logement fort sale et fort vilain. ] Tous les bâtiments nécessaires pour contenir un équipage de chasse , et pour les officiers de la vénerie. (Che-ni.)

CHENILLE, s ; f. Nom générique des larves de tous les pap*îlloïis ; elles ont le corps formé de douze anneaux , et rampent à l’aide de plusieurs pattes. | Fig. et fam. , Homme qui se plaît à mal faire. | Importun. | Fam., Laid comme une chenille, D une laideur repoussante. | Tissu de soie velouté, qui imite • ta chenille , et dont on se sert dans les broderies et dans d’autres ornements. | Habillement négligé, que les hommes portaient avant d’avoir fait leur toilette.’ (Che-ni-lle [11 m.].) CHEN1LLETTE. s. f. Plante légumineuse qui produit une gousse roulée sur elle-même et de la figure d’une chenille. (Che-ni-llë-te [Il m.].)

CHENU, UE. adj. (Canus.) Qui est tout blanc de vieillesse. | Fig., Montagnes chenues > Montagnes couvertes de neige. Arbre ’ cltenu,Avhre dontla cjune est dépouillée.(Vi.) CHEPTEL, s. m. Bail de bestiaux, ou contrat par lequel Tune des parties donne à l’autre des bestiaux pour les garder, les nourrir et les soigner, sous les conditions convenues entre elles. | Il se dit aussi Des bestiaux mêmes donnés à cheptel. (Che-tël.) < CHER, ÈRE. adj. (Carus.) Qui est tendrement aimé , auquel on tient beauconp. J S’emploie dans certaines façons de parler familières. Mon cher monsieur. On dit aussi subst. , entre personnes qui se traitent familièrement, Mon cher , mœ chère Qui coûte beaucoup. | Chère année, Année où le blé est beaucoup plus cher qu’à l’ordinaire. | Prov. et fig. , C’est chère épUe, Marchandise qui est plus chère qu elle ne devrait ^l’être. [ Fig., Le temps est. cher , les moments sont chers , Le temps presse. | Celui qui vend à Tlus haut prix que les autres. I À haut prix. Vendre bien cher sa <vie f Se bien défendre avant de succomber. (Cher.)

CHERCHER, v. a, {Circare.) Se donner du mouvement, du soin, de la peine pour trouver , pour découvrir qqn. ou qq. ch. | Prov. et fig. , C’est chercher une aiguille //ans une botte de foin, se dit D’une chose que Foa