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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/187

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cherche parmi beaucoup d’autres , et. qui est très-difficile à trouver , à cause de sa peti-CHE

tesse. ) Prov. et fig., Chercher midi à quatorze heures 9 Chercher des difficultés où il n’y en a point. | Chercher l’ennemi, Aller à la recherche de l’ennemi pour lui livrer bataille. j Tâcher de se procurer qqn. ou qq. ch. faire des efforts pour obtenir un certain résultat. | Chercher femme , Chercher à se marier. | Chercher son pain, Mendier. | Chercher sa vie , Chercher les moyens de subsister. | Prov. et fig. , Le bien cherche le bien , Le bien vient à celui qui en a déjà beaucoup.) Chercher noise chercher querelle , Se mettre de propos délibéré dans le cas de se brouiller avec qqn. | Précédé de Aller ou Venir , signifie souvent Aller trouver, venir trouver qqn. | Aller chercher qqn* f Aller auprès d’une personne pour Ma conduire ensuite qq. part, ou pour l’avertir de s’y rendre, — Aller visiter qqn. | Aller chercher qq m ch. , Aller en qq. lieu pour y prendre ou y recevoir qq, ch. | Accompagné de à, suivi d’un infinitif, il signifie, Tâcher, s’efforcer de. (Cherché.)

CHERCHEUR, EUSE, s. Celui, celle qui cherche. (Chër-cheur ; ze.) CHÈRE, s. f. (Caro.) Tout ce qui regarde la quantité, la qualité, la délicatesse des mets, et la manière de les apprêter, | Jl est homme de bonne chère, Il aime la bonne chère et il s*y connaît. | Chère entier e, Grand repas suivi de plusieurs divertissements. | Chère de cômmissaire, Repas où Ton sert de la viande et du poisson. ) Fnire chère lie , Faire bonne chère en se livrant à la gaîté. | Prov. , // n’est chère que de vilain , Lorsqu’un avare se résout à donner un repas , il y met plus de profusion qu’un aulre. J Accued, réception. // ne sait quelle chère lui faire s Enchanté de recevoir un de ses amis, il ne sait quel bon accueil lui faire.

CHÈREMENT, adv. Tendrement, avec beaucoup d’affection. | À hauf prix. | Vendre chèrement sa vie, la faire aclteter chèrement. Avant de périr, tuer ou blesser plusieurs de ceux qui attaquent. (Chc-re-man.) CHÉRIK s. m. (Chêrif, ar.) Nom que Ton donne à un descendant de Mahomet par Fatime , fille de Mal) omet et femme d’Ali. [ Prince, chez les Arabes et chez les Maures. CHERIR, v. a. Aimer tendrement. CHÉRISSABLE. adj. des i g. Digne d’être chéri. (Ché-ri-sa-ble.)

CHERSONÈSE. s. f. (Chersonesus.) Presqu’île. ( ër-so-nè-ze [c dur,].) CHERTÉ, s. f. (Caritas.) Prix qui excède de beaucoup le prix ordinaire des choses. (Chèr-té.)

CHÉRUBIN, s. m. (Cherubim, hébr.) Ange du second chœur de la première hiérarchie. | Fam. , Face de chérubin , Visage rond et loues colorées. // est rouge comme un ché~ rubin, Il a le visage rouge et enflammé. | Se dit Des têtes d’enfants avec des ailes que les peintres placent dans leurs tableaux et les sculpteurs dans leurs ornements pour figurer des anges.

CHER VIS. s. m. (Servilla , b. 1.) riante ombeîîifère , dont la racine , qui porte le même nom , est bonne à manger. ( Chër-vi. ) CHÉT1F, IVE. âdj. ( Captivus.) Vil , roc-Srisablc. | Mauvais, qui n’est pas de la bonté, e la qualité dont il devrait être dans son genre. | Fam., Avoir chêtive mine, Avoir la mine basse ; ou Avoir Pair d*un homme malade.

CHÉTIVEMENT. adv. D’une manière chétive, (Ché-ti-ve-man.)

CHEVAL, s. m. (Ca battus,) Animal qu’on emploie à porter et à tirer ; que l’homme monte. | Bon homme de cheval, Homme qui sait bien manier un cheval. Bel homme de chewl y Homme qui a bonne grâce à cheval. ) Monter à cheval, signifie qqf. Apprendre à monter à cheval. | Mettre qqn. à cheval, Lui enseigner Téquitation. ) Aux enseignes des hôtelleries, on met ordinairement, Un tel loge à pied et à cheval, ou Bon logis à pied et à cheval, pour indiquer qu’on y reçoit les voyageurs qui vont à pied et ceux qui vont à cheval. | Prov. , Après bon vin, bon cheval. Quand on a un peu bu, on fait aller son cheval meilleur train ; et, fig., Quand on a un peu bu , on est plus hardi. | Prov, , Voril du maître engraisse le cheval, Quand le maître va voir souvent ses chevaux , les valets eu prennent plus de soin. Fig. , Quand on surveille soi-même ses affaires, elles en vont mieux. | Fig. et fam., Fièvre de ckeval, Fièvre violente. Médecine de cheval, Médecine très-forte. | Prov. et fig., // nest si bon cheval qui ne devienne rosse, Il n’y a point d’hcmrae si robuste, si vigoureux, ou d’un esprit si fort , qui ne s’affaiblisse par l’âge. On dit dans un sens contraire, Jamais bon cheval ne devint rosse. | Prov. et fig. , // n’est si bon cheval qui ne bronche, Il n’y a point d’homme si sage, si habile, qui ne fasse qqf. des fautes. | C’est son cheval de bataille, se dit De la chose dont qqn. s’appuie le plus fortement. | Fig. et fam., C’est un cheval pour le travail, C’est un homme qui travaille beaucoup.) C’est uu cheval, un gros cheval, un cheval de carrosse, un cheval de bat, se dit D’un homme stupide, grossier, brutal J C’est le cheval de bat, se dit D’un homme chargé de la grosse besogne que les autres refusent. | Cheval échappé, Jeune homme qui est emporté. | Prov. f t fig. , Brider son cheval par la queue, S’y prendre maladroitement et à contre-sens dans une affaire. | Prov. et fig., Il fait toujours bon tenir son cheval par la bride, Il fait bon être maître de son bien, d’une affaire où Ton a intérêt. Fermer l’écurie quand les chevaux sont dehors , Prendre des précautions quand le mal est arrivé.) Fig., Écrire à qqn. une lettre à cheval, Lui écrire avec hauteur,