Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/222

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COM th.) Mémoire, mention que l’Église fait d’un saint ou (Tune sainte, le jour qu’on célèbre une autre fête, (Com-mé-mo-rë-zon.) COMMÉMORATION, s. f. ( Gommemoratio. ) Cérémonie établie pour rappeler le souvenir de qq. événement important, j La commémoration des morts, La fête que l’Église célèbre le jour des Morts. | La mention que le prêtre fait des trépassés, à l’endroit de la messe appelé Mémento, Fatn., Faire commémoration de qqn., En faire mention ; ( Coni-mé-mo-ra-sion. ) COMMENÇANT, ANTE. s. Celui, celle qui en est encore aux premiers éléments d’un art, d’une science. ( Co-man-san, ) COMMENCEMENT, s. m. Ce par quoi une chose commence ; la première partie d’une chose qui a ou qui doit avoir une durée, une suite, un. progrès, une étendue. | Fam., Il y a commencement à tout 7 On ne peut bien faire tout de suite les choses auxquelles on ne s’est point encore exercé. | Prendre son commencement, prendre commencement, Commencer» | Absol., Au corn* mencementy Au commencement du monde. | Commencement de preuve f Ce qui fait présumer la vérité d’un fait ou d’une promesse, sans néanmoins fournir une preuve suffisante. | Au plur., Premières leçons, premières instructions dans un art, ou dans une science. | Principe, cause première. (Co-man-se-man.) COMMENCER. . a. (Commenciare it.) Faire le commencement d’une chose, donner à une chose un commencement d’existence. | Commencer de, désigne Une action qui aura de la durée, | Commencer à désigne Une action qui aura du progrès de l’accroissement. | Commencer Cannée, commencer la Journée, etc, Être encore dans les premiers temps de l’année, dans les premières heures de la journée, etc. Commencer qqn., Lui donner les premières leçons, lespremiers commencements

  • de qq. art, de qq. science. |

Cette nourrice a commencé cet enfant* ’Elle est la première qui lui ait donné à téter. Commencer un cheval, Lui donner les premières leçons de manège. | Absol., te jeune homme a mat commencé. — Prov,, N* a pas fait qui commence. — // commence par oh les autres finissent, Les premières choses qu’il fait égalent les actions, les progrès de ceux qui travaillent depuis longtemps. | V. n. Le terme n commence. Impers. , // commence déjà à faire jour. (Co-man-sé.) COMMENDATAIRE. adj. des a g. (Cornmandateur. ) Qui possède un bénéfice en commende. ( Co-man-da-tè-re. ) COMMENDE. s. f. ( Commendare). Titre de bénéfice que le pape donnait à vin ecclésiastique nommé par le roi, pour une abbaye régulière, avec permission âii commèndataire de disposer des fruits pendant sa vie. (Co^inan^de.) * ..... COMMENSAL, s. m. (Cum, mèn’sa/fbilm COM ’ qui mange habituellement à même table avec un autre. | Il s’est ditDes officiers de la maison du roi qui ont bouche à la cour, pendant qu’ils sont de service, (Co-man-sal.) COMMENSALITÉ. s. f. Droit des commensaux de la maison du roi* (Co-man-sali-té. ) COMMENSURABILITÉ. s. f. Kapport de nombre à nombre entre deux grandeurs qui ont une mesure commune. (Cora-man-su-rabi-li-té. ) COMMENSURABLE. adj. des 2. g. (Cum f mensurabilis. ) Il se dit De deux grandeurs qui ont un rapport de nombre à nombre, ou, ce qui revient au même, une mesure commune. (Co-man-siwa-ble.) COMMENT, adv. (Quomodo. ) De quelle sorte, de quelle manière. [ Par exclamation, Eh quoi ! Est-il possible ! Pourquoi, d’où vient que ? | Sùbst,,«S«twfe pourquoi et le comment d’une chose. (Co-man. ) t COMMENTAIRE, s. m. (Commentarium.) Eclaircissements, observations et remarques sur un livre, sur un texte , pour en faciliter l’intelligence. | Fig., et fam., Point de commentaire f se dit Pour imposer silence à un inférieur qui se permet de faire des observations sur ce qu’on lui ordonne ou sur ce qu’on lui défend. | Fig. et fam., L’interprétation, ordinairement maligne, qu’on donne aux discours ou aux actions de qqn, | Au plur., Titre de certaines histoires écrites par ceux qui ont en la plus grande part aux faits qui y sont rapportés. (Co-man-tè-re.) COMMENTATEUR, s. m. (Comment a/or.) Celui qui fait un commentaire, des commentaires. ( Co-man-ta-teur,) COMMENTER, v. a. (Commentare.) ?zve uu commentaire, des commentaires. | Tourner en mauvaise part, interpréter maligiiement ; et alors il se met avec la prép. Sur. j Absoï./ Ajouter malignement à la vérité de la chose. ( Co-man-té, ) GOMMER, v. n. Faire des comparaisons, dire qu’une chose est comme une autre. Fam. ( C6-mé. ) COMMÉRAGE, s. m. Propos, conduite de commère. Fam. et vi. ( Co-mé-ra-je. ) COMMERÇABLE. adj, des a g. Qui peut être commercé, négocié. Se dit Des effets publics , des lettres de change, etc. On dit plus souvent Négociable. (Co-mër-sa-ble ;) COMMERÇANT, ANTE. adj. Qui commerce, où il se fait un grand commerce. | Subst., Négociant marchand en gros. (Comèr-san. ) ' > COMMERCE, s. m. (Commercium ;) Trafic, négoce de marchandises,. d’argent, soît en gros, soit en détail. | Chambre de commerce , Réunion de négociants chargés de donner leur avis aux autorités locales sur ce qui con* cerne le commerce» | Fig., Faire un m a uvois t un mecTtant^’Uhmlain commerce, un honteux, un infâme commerce , Se mêler de qq. pra-