tique ou de qq. intrigue qui n’sat pas nou- t nète. | Le co^ps des commerçants et négociants. ! Se dit Des liaisons, des rapports, des communications que les personnes ont les unes avec les autres, pour qq. objet que ce soit. | Être d’un commerce agréable, d’un bon commerce, Etre d’agréable société. Être d’un commerce sûr, Être discret, | Jeude commerce, Jeu de cartes entre trois, quatre, jusqu’à neuf personnes. (Co-mèr-se.) COMMERCER, v. n. (CommercarL) Trafiquer, faire le commerce. (Co-mer-sé.) COMMERCIAL, ALE. adj. Qui appartient, qui est relatif au commerce. (Co-mërsi-al, )
COMMÈRE, s. f. (Cum, mater.) Celle qui a tenu un enfant sur les fonts :on lui donne ce nom tant à l’égard du parrain qu’à l’égard du père et de la mère de l’enfant. | Fam., Femme de basse condition qui veuk savoir toutes les nouvelles du quartier, et qui parle de tout à tort et à travers. | Toute femme qui a le même défaut. On l’applique qqf. Aux hommes. | Fam., C’est une bonne commère une fine commère, une maîtresse commère , C’est une femme qui a de la tête, une femme hardie et rusée. (Co-mè-re.)
COMMETTANT, s. m. Celui qui charge un autre du soin de ses intérêts politiques ou prives. (Co-më-tan.)
COMMETTRE, v. a. (Committere.) (Sfi conj, c. Mettre,) Faire. Dans ce sens, il se dit De ce qui est péché, crime ou faute. | Employer, préposer ; et alors il se dit Des personnes. | Commettre un reporteur, Nommer un juge pour êïre rapporteur dans une affaire. | Confier, | Compromettre , exposer mal à propos à qq. danger, à qq. embarras, à qq, avanie, etc. | Commettre deux personnes tune avec l’autre, Les mettre dans le cas de se brouiller ensemble. | Tordre ensemble plusieurs torons pour en former un cordage. | Avoir ces causes commises aux requêtes du palais, aux requêtes de Vhôtel> etc., se disait autrefois De ceux qui, dans certains cas, avaient le droit d’y plaider en première instance , et d’y attirer les procès qu’on leur intentait en d’autres juridictions , (Co-më-tj e.) COMMINATOIRE, adj, des 2 g. (Comminator. ) Se dit D’une clause, d’une disposition légale, d’un jugement, etc., qui renferme qq. menace, en cas de contravention. (Conu-na-toua re.)
COMMIS, s. m, (Commissus,) Celui qui est chargé par un autre de qq. emploi , de qq. fonction dont il doit lui rendre compte. Commis au ministère. Le commis d’une administration. Commis de l ’octroi . Commis 0ux barrières. Commis intelligent Commis marchand* Commis voyageur, Commis qui voyage pour les affaires d’une maison decommerce. (Co-mi.)
COMMISE, s. f. (Commissum.) Confisca- I tk u 4’uu fief au profil du seigneur, faute’ COM
de devoirs rendus par le vassal. (Co-mi-ze.) COMMISÉRATION, s. f. (Commiseratio’) Pitié, miséricorde, sentiments de compassion. (Co-m i-z é-ra-s i on . ) COMMISSAIRE, s. m. (Commissus.) Celui qui est commis pour remplir des fonctions ordinairement temporaires , et relatives à un objet particulier. | Commissaire départi , se disait D’un intendant de province. | Commissaire du gouvernement t s’est dit Des procureurs-généraux et des autres officiers du ministère public. | Commissaire des guerres , des vivres , d’ artillerie , de marine, Officier préposé pour avoir soin des troupes, etc. | Commissaire-général de la cavalerie , Officier principal qui commandait la cavalerie légère sous l’autorité du colonel -général et du mestrede-camp-général , ou en leur absence : on appelait aussi son régiment Le commissairegénéral. | Commissaire de police , ou Commissaire, Officier public chargé» dans les villes , de faire observer les règlements et les ordonnances de police, | Commis saire-priseur-vendeur , ou Commissaire-priseur , Officier qui met le prix aux effets mobiliers dont la vente se fait en public au plus offrant et dernier enchérisseur. | Celui qui était établi par autorité de justice pour administrer, pour régir des biens saisis ou mis en séquestre- | Juge délégué par le tribunal auquel il appartient pour procéder à certaines opérations. On dit plus souvent Juge commissaire. | Travailler de grands commissaires, se disait Lorsqu’un certain nombre de conseillers , avec le président, travaillaient extraordinairement , dans le palais même , à l’examen, à la discussion d’une affaire. Travailler de petits commissaires $ se disait Lorsque c’était chez le président que les conseillers s’assemblaient pour travailler. (Comi-sc-re. ) *
COMMISSARIAT, s. m. La qualité , l’emploi de commissaire. | La durée des fonctions d’un commissaire. (Co-mi-sa-ri-a.) COMMISSION, s. f. ( Commission) Fait, action, chose commise. Péché de commission , par opposition à Péché d’omission. Charge qu’on donne à qqn. de faire qq, ch. | Message dont on charge un domestique , un subalterne, un commissionnaire. | Profession de celui qui fait habituellement des actes de commerce pour le compte d’autrui. | Ce qu’un commissionnaire perçoit pour son salaire.) Mandement du prince, ordonnance du magistrat ou de qq. autre personne ayant autorité de commettre , de députer. I Commission rogatoire , Commission qu’un juge adresse à un autre juge pour l’inviter à faire qq. acte de procédure , d’instruction, dans l’étendue de son ressort. | Emploi qu’on exerce comme y ayant été commis pour un temps. | Lettre de marque. | Ce vaisseau est en commission, Il est en armement. | Réunion de personnes commises
