Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/224

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pour remplir ,des fonctions spéciales , - ou chargées d’un travail préparatoire, de l’exait me^ d’une chose, d’une affaire» | Se dit De ’ certains tribunaux d’expeption ; (Co-mi-sion.)

COMMISSIONNAIRK. s. m. Celui qui

, ,est chargé oV une connu is$ ion pour qq. par-’ tieuher, | Celui.qui fait qq. acte de commerce . pour le compte d’autrui. ^ Commissionnaire de roulage , Celui qui se charge de faire transporter des marchandises par voiture. | Commissionnaire chargeur % Celui qui se . charge de l’expédition de ’marchandises par bateau- | Celui dont le métier est de . faire des messages, de porter des fardeaux par la ville, (Co-mi-sio^nè-re.)

, ;;’ COMMÏSSlONNER. v. a ! Délivrer à qq, une commission par laquelle on l’autorise à 1 faire qft, ch. (Co-mi-sio-né.) COMMISSOIRE. adj ! ( Commùsorius. ) " Pacte commissoire , Clause par laquelle on stipule, dans un contrat de vente, que, si l’acheteur ne paye pa$ le prix convenu dans un temps déterminé, la vente sera résiliée. (Co-mi-soua-reJ ,

COMMISSURE, s. .f. (Çommissura.) Se dit Du point d’union f de qqs. ’parties du corps. (Co-mi-su-re.)

COMMITTIMUS. s. m. (Mot lat. qui* signifie Nous commettons.) On appelait autrefois Lettres de Committîmus , ou simplement Committimus , Des lettres de chancellerie par lesquelles les causes qu’une personne avait , tant en demandant quen défendant , étaient commises en première instance aux^requêtes du palais ou aux requêtes de l’hô tel, | Committimus du grand sceau , Celui qu’on obtenait .pour les causes qui étaient hors du ressort du parlement de Paris. I Committimus du petit sceau, Celui qui n’était valable que aans l’étendue d’un parlement. | Le droit de committimus. (Cornmi-ti-mus. )

COMMITTITUR. s. m. T. lat. Se disait D’une ordonnance par laquelle le président d’un tribunal commettait un juge pour faire qq. instruction. (Com-mi-ti-tur,) COMMODAT. s. m. ( Commodatum. ) Prêt gratuit d’une chose qu’il faut rendre en nature après un certain temps. (Co- 1 mo-da.)

_i COMMODE, ad], des a g. ( Commodus. ) Qui est aisé , convenable , dont l’usage est utile et agréable ; se dit Des choses, | Fie commode , yie agréable et tranquille. | Être, commode dans la société , être commode à •vivre t Être d’une société douce et aisée, d’un bon commerce. | Fa m., C’est un homme qui n est pas commode, se dit D’un homme sévère , exigeant , ou avec lequel on ne peut pas plaisanter. l ’Trop indulgent, trop facile. | (fèst un maître commode, C’est un homme qui ne rudoie ; pas , qui ne charge pas ses douestKTues, j j j e morale , Relâche, | Se dit, .--COM a 09

fam. et iron. , De ce qui est contraire à la règle, à la politesse. (Co-mo-de.) , COMMODE, s. f, (Contmodus.) Meuble à tiroirs , et en forme de bureau , servant particulièrement à serrer du linge et des habits. COMMODÉMENT, adv. Avec commo-

dité, d’une manière commode^ (Co-ino-déman. ) . • *

COMMODITÉ, s. f (Commoditàs.) Chose commode ; état , situation commode ; moyen commode. | Prendre ses. commodités, Prendre ses aises. | Toiture établie pour aller d’un lieu à un autre. | Tout moyen qui facilite qq. ch. | Le temps propre, l’occasion ; |, Facilité de jouir des choses, | Au plur., Les lieux d’aisance, les privés d’une maison. (Ço-mo-di-té,) COMMOTION, s. f. (Commotio.) Secousse violente. | Agitation excitée dans les esprits. | Ébranlement violent au dedans du corps, causé par une chute, ou par qq. coup. | Commotion électrique , La secousse plus ou moins violente que l’on éprouve par une décharge électrique. (Co-mo-sion,) COMMUABLE. adj. des 2 g. ( Commuta- t bilis,) Qui peut être commué.

COMMUER, v, a. (Commutare.) Changer. Commuer une peine, La changer en une peine moindre. # *

COMMUN, UNE. adj. (Communis.) Se dit Des choses auxquelles tout le monde participe ou a droit de participer. | Se dit Des choses dont l’usage appartient à plusieurs. | Maison commune, L’hôtsl où s’assemblent les officiers municipaux, | Qui est propre à difféi^nts sujets. | Sens commun , La faculté par laquelle la plupart des hommes jugent raisonnablement des choses. | Paireme.com* mune, Yivre à frais communs. ’ La <vie commune, se dit en parlant Des religieux et des religieuses qui vivent en communauté ; — Se dit Des mœurs générales, des événements ordinaires de la vie. j JSojn, adjectif du genre commun, Nom, adjectif dont la terminaison est la même au féminin qu’au masculin. | Syllabe commune., Syllabe qui est tantôt brève, tantôt longue. | Général, | La langue commune, La langue qui est parlée le plus généralement dans un pays. J La voix commune, L’opinion générale, f D une commune *voix, À l’unanimité. Le droit commun, La loi généralement établie. (Ordinaire, qui se pratique ordinairement. | Expédier en forme commune, Sans grâce , sans remise. | Qui se trouve aisément et en abondance. | Vulgaire bas, par oppos. à. Noble, distingué. | Se dit De* marchandises, des objets de peu de valeur et d’une qualité médiocre» | Cette terre donne tant de revenu, année commune, ou commune année, Bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes. Médiocre , peu estimable dans son genre. Commuzt. subst. masc. Se dit D’une société entre deux ou plusieurs personnes, | y ivre sur le commun, Vivre aux frais dune so-