Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/225

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ciété. — Fi g., Vivre habituellement sur le tiers et sur le quart. | En commun , Ensemble , en société. | Subst., Le plus grand nombre,’ la plus grande partie. | Fig., Cette personne, cette chose est au commun , Elle n’est pas dé grand mérite, de grand prix. | Une personne du commun. Une personne du peuple. | Le commun des apôtres, .des martyrs, etc., L’office général des apôtres, des mar-Srs, etc., pour qui l’Église n’a point réglé office particulier. | Prov, et fig., Être du commun des martyrs , Ne se faire distinguer par aucun talent , par aucune qualité, ï Subst., se dit Des domestiques inférieurs, dans les grandes maisons, et Du bâtiment où ils logent. | Grand commun , Les offices destinées à la nourriture de la plupart des officiers de la maison du roi ; et , Petit commun , Certaines offices détachées du grand commun pour la nourriture de qqs. officiers privilégiés du roi. | Grand commun, Lieu où ces officiers travaillent, et qui est destiné pour leur logement. | Les communs, Les bâtiments consacrés aux cuisines, aux différentes parties du service. (Co-mun.) COMMUNAL t ALE. adj. {Commune.) Qui concerne une commune ou les communes ; qui appartient à une commune. (Co-mu-nal.) COMMUNAUTÉ, s. f. (Communîtas.) Société de plusieurs personnes qui vivent ensemble sous cer(aines règles. | Dùier à la communauté, Dîner au réfectoire avec les autres. | Maison religieuse où l’on vit en communauté. | S’est dit De certains corps laïques qui faisaient une société pour leurs^intérêts communs. | S’est dit Du corps des habitants d’une vijle, .d’un bourg, d’un village, j Société de biens entre conjoints. | S’emploie en parlant De deux ou de plusieurs personnes auxquelles certaines choses sont communes. (Co-mu-nô-té.)

COMMUNAUX, s. m. pi. Pâturages où les habitants d’une bu de plusieurs communes ont droit d’envoyer leurs troupeaux. On dit aussi Biens communaux. (Co-mu-nô.) COMMUNE, s. f. {Commune.) On appelait autrefois ainsi Le corps des ’ bourgeois d’une ville ou des habitants d’un bourg, d’un village. | La chambre des communes , ou Les communes, La seconde des deux chambres du parlement d’Angleterre , qui est composée des députés des comtés et des villes du royaume. | Au plur., s’est dit, en général, Des habitants de la campagne. — Des milices bourgeoises et des milices de ta campagne. | Biens communaux. | Aujourd’hui, Division du territoire administrée par un maire. | Ceux qui habitent une commune, en tant qu’ils ont des intérêts et des droits communs, f L’hôtel où s’assemblent les officiers municipaux d’une ville , d’une commune. (Co-mu-ne.) -COMMUNÉMENT, adv. Ordinairement , généralement. | À parler communément, communément parlant, Selon l’opinion commune, COM

ou Selon la façon de parler ordinaire. (Comu-né-màn. )

COMMUNIANT, s. m. Celui qui communie. | Celui qui est capable de communier , en âge de pouvoir communier. I Premiers communiants, Ceux qui vont faire ou qui viennent de faire leur première communion. Au féminin, Premières communiantes, (Comu-nian. )

COMMUNICABLE. adj. des * g. Qui se Îeut communiquer, dont on peut faire part. Ces deux rivières sont commun icables, Elles peuvent être jointes par un canal. (Co-muni-ca-ble. )

COMMUNICATIF, IVE. adj. Qui se communique facilement. | Qui aime à se communiquer, à faire part aux autres de ses pensées , de ses lumières. (Co-mu-ni-ca-tif.) COMMUNICATION, s. f. {Communication) Action de communiquer, ou l’effet de cette action. | Informations, renseignements* | Communication au ministère public, au parquet. Remise que Ton fait au parquet de toutes les pièces du procès, dans les causes où le ministère public doit ou vent être entendu. | Commerce , relation , correspondance. | Moyen par lequel deux choses se, communiquent. | Lignes de communication, Tranchées ou galeries que Ton pratique afin que deux quartiers de l’armée, deux attaques , puissent correspondre à couvert et se secourir mutuellement. | Figure de rhétorique, par laquelle l’orateur semble prendre conseil de son auditoire, | Communication dans les paroles , Espèce de trope qui consiste à rendre commun à un ou plusieurs personnes ce qui ne se dit que pour d’autres . (Co-mu-ni-ca-sion.)

COMMUNIER, v. n. ( Commtmis. ) Recevoir le sacrement de .l’Eucharistie. | V. a. Administrer le saint sacrement. | Communié, ée. part. Qui a reçu le saint sacrement. (Co-mu-ni-é.)

COMMUNION, s. f, ( Communie ) Union de plusieurs personnes dans une même foi. | La réception du corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ. | L’antienne, le verset que le choeui* chante pendant que le prêtre communie. (Co-inu-mon.)

COMMUNIQUER, v. a. ( Communicare.) Rendre commun a , faire part de, transmettre. | Donner communication de qq. ch. , Faire connaître, exhiber. | Absol., Avoir commerce et relation. | Pron ;, Se rendre familier, entrer facilement en discours eL e ;i ’conversation avec qqn. | En parlant De qq. partie d’un bâtiment, etc., Conduire, aboutir, être’ en rapport. (Co-mu-nic-é.) ÇOMMUTATIF, IYE. adj. Qui est rela- S tif à un échange, aux échanges. | Justice commuta tive , Celle qui regarde le commerce. | Contrat commutatif, Celui par lequel chacune des parties s’engage à donner