Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/226

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COM où k faire une cliose équivalente à ce qu’on tui donne. (Co-mu-ta-tif.) COMMUTATION, s. f. ( Commutation Changement. Commutation de peine , Changement d’une peine en une autre moins grave. (Co-mu-ta-sion.) COMPACITÉ, s, f. Qualité de ce qui est compacte, (Con-pa-si-té.) COMPACTE, adj, des a g. ( Compactus. ) Qui est condensé , dont les parties sont fort serrées. (Con-pac-te.) COMPAGNE, s, f. (Compago.) Celle qui partage le sort de qqn. | Fille ou femme qui a qq. liaison d’amitié , de familiarité , avec une autre fille ou femme de même condition, ou qui sert avec elle dans la même maison et dans le même emploi, | Une femme par rapport à son mari. | Se dit Des animaux , et surtout des tourterelles. | Se dit, fig., Des choses qui en accompagnent d’autres. (Con-pa-ne [n m.]*) COMPAGNIE, s. f. (Compago.) Réunion de plusieurs personnes assemblées pour le plaisir d’être ensemble, de converser, de jouer, etc. | // est compagnie , se dit De qqn. que l’on voit rarement, ou que l’on reçoit avec qq. cérémonie. | // se croit compagnie, se dit D’un subalterne trop familier, f Plusieurs personnes que des habitudes ou des goûts communs rapprochent, et qui forment une espèce de société. | Bonne compagnie, Société composée de personnes dis-

  • tinguées par leur éducation , leur politesse.

| Se dit De personnes qui sont ensemble , qui font ensemble la même chose. | Dame , demoiselle de compagnie , Dame ou demoiselle placée auprès d’une autre dame ou demoiselle pour lui tenir compagnie, | Être en compagnie , Être occupé avec qqs. perr sonnes. | Être mauvaise compagnie,, de mauvaise compagnie, Avoir un mauvais ton, et, qqf., Être triste, maussade. |

  • Une compagnie de perdrix ou de perdreaux,

de faisandeaux, Une bande de perdrix, etc. | Bêtes de compagnie, Jeunes sangliers qui vont encore par troupes,—-Par Elaisanterie, Être bête de compagnie, Aimer i société , et se laisser facilement mener où les autres veulent, | Se dit De certaines associations commerciales dont les membres COM

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qu’on a sur une compagnie que l’on comtont ordinairement en grand nombre. | Bègle de compagnie, Règle d’arithmétique dont on se sert pour partager le gain ou la perte des associes , suivant l’intérêt qu’ils ont dans l’entreprise, | Dans le commerce , Un tel et compagnie , Un tel et ses associés. On écrit ordinairement , par abréviation , Un tel et C«. | Réunion de personnes formant un corps , une assemblée. | La com> pagnie de Jésus, Nom que prenait la société des jésuites. | Certain nombre de gens de guerre sous un capitaine,. | Vendre une compagnie, dans certains pays, Se démettre, pour une certaine somme t du droit mande. , Compagnie franche, Compagnie qui n’est incorporée dans aucun régiment. (Con-pa-flie [n m,].) COMPAGNON- s : m, (Compago.) Camarade, associé, qui est habituellement avec un autre, qui fait avec lui la mèoft chose. I Compagnons d’armes, Chevaliers qui avaient fait ensemble amitié particulière, avec protestation de ne se quitter jamais. — Hommes qui ont fait la guerre ensemble. | Égal. | Homme qui est gaillard, drôle, éveillé. | Fam., Faire le compagnon, Faire l’entendu. | Fam., G est un hardi compagnon, Il est homme d’exécution et déterminé, j Fam., Cest un petit compagnon, se dit D’un homme qui est capable de faire de mauvais tours. | Fam., Cornpagnon, se dit d’un homme oui est pauvre et de bas lieu. | Garçon qui fait son apprentissage, mais qui travaille encore pour le compte d’un maître. On dit plus souvent Ouvrier ou Garçon. Fig. et fam., Travail (èr à dépêche compagnon, Travailler vite et négligemment. | Se dit Des artisans qui font partie d’une société de gens de métier. | La mère des compagnons, Femme chargée d’héberger, aux frais d’une société de compagnons , les membres de cette société qui se trouvent momentanément sans ouvrage. (Con-pa-rton [n m.].) COMPAGNONNAGE, s. m. Le temps pendant lequel un jeune homme qui avait fini son apprentissage travaillait chez un maître avant de pouvoir travailler pour son propre compte. | La réunion des gens de métier en différentes associations. ( Con-pano-na-je [n m.].) COMPARABLE ! adj. des a g. ( Cffmparabîlis. ) Qui se peut comparer, qui peut être mis en comparaison. (Con-pa-ra-ble.) COMPARAISON, s. f, (Comparatio.) Action de comparer, de chercher les ressemblances ou les différences qui peuvent exister entre deux personnes ou deux choses. | Comparaison d’écritures, La confrontation qu’on fait de deux écritures l’une avec l’autre, pour juger si elles sont de même main. {Pièce de comparaison, Pièce dont récriture et la signature sont reconnues pour certaines , et que l’on compare à une pièce arguée de faux, pour voir si récriture est la même. On le dit, par extension, De ce qui peut servir de modèle pour juger de la qualité , du mérite d’autres objets de même nature. | Cette chose est sans comparaison, hors de comparaison, Elle est excellente et sans pareille. | En comparaison , Au prix’, à l’égard. | Par comparaison, Relativement, par rapport. [ Sans comparaison, se dit D’une personne ou d’une chose avec laquelle aucune antre ne peut entrer en comparaison. | Discours par lequel on indique [les ressemblances ou les différences qui ,