Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/269

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a 54 COU COUCI-GOUC1. adv. À peu près, tellement quellement. Fam. ( Cou-si-cou-si. ) COUCOU, s. m. ( Cuculus. ) Oiseau de la grosseur d’un pigeon, qui a tiré son nom de son chant. | Jouet d’enfant, qui consiste en un petit soufflet imitant le chant du coucou. | Pendule , ordin. de bois, où il y a une figure d’oiseau qui , lorsque les heures sonnent, paraît à une petite fenêtre, et imite le chant du coucou..j Fraisier qui fleurit beaucoup et ne produit point de fruit. |Fam. , se dit De petites voitures à quatre ou six places, qui parcourent les environs de Paris. COUDE, s. m. ( Cubitus. ) La partie extérieure du bras à l’endroit où il se plie. Pop., Hausser le coude, Boire beaucoup. L’endroit de la manche qui couvre le coude* | L’angle que présente un mur, une rivière, une allée, etc., à l’endroit où sa direction change brusquement. COUDÉE, s. f. Toute l’étendue du bras depuis le coude jusqu’au bout du doigt du milieu. | Avoir sas coudées franches , Avoir îa liberté du mouvement des bras, des coudes. — Fam. , N’être point contraint ni gêné dans ce qu’on veut faire. | Mesure ou longueur prise sur l’étendue qu’il y a depuis le coude jusqu’au bout du doigt du milieu, et qui est d’un pied et demi. COU-DE-PIED. s. m. ( Qqns. écrivent abusivement Coude-pied. ) La partie supérieure du pied, près de sou articulation avec la jambe. ( Cou-de-pié. ) COUDER, v, a. Plier en forme de coude. Couder une manche, En faire le coude. Coudé, ée. adj. Qui fait le coude, quia un coude* COUDOYER, v. a. Heurter qqn. du coude. ( Cou-doua-ié. ) COUD RAIE. s. f. Lieu planté de coudres ou coudriers. ( Cou-drèe, ) COUDRE, s. m. . Coudrier , noisetier. COUDRE, v. a. ( Consuere. ) ( Je couds , il coud ; nous cousons. Je cousais. Je cousis, J*ai cousu. Je coudrai. Je coudrais. Couds. Que je couse. Que je cousisse, qu’il cousit. Cousant. ) Attacher et joindre deux ou plusieurs choses ensemble avec du fil, de la soie, etc., passée dans une aiguille ou autre chose semblable. | Se dit en parlant Des ouvrages d’esprit. | Fa m il, , Avoir le msage cousu , Fort marqué de petite vérole. | Fam. , Avoir les joues cousues , Avoir les joues Cfeuses, le visage très-maigre, COUDRETTE. s. f. Coudraie. ( Yi.J (Cou-drè-te. ) . COUDRIER ou COUDRE, s. m. Arbre de la famille des Amentacées, qui porte des noisettes ; n. autr. Noisetier. ( Cou-drié. ) COUENNE, s. f. ( Cutcnna. ) La peau du cochon , surtout lorsqu’elle a été raclée. | La peau des marsouins. | La peau épaisse et grisâtre qui se forme sur le sang tiré des veines. ( Cou a- ne. ) COU COUENNEUX, EUSE. adj. Se dit Du sang qui est couvert de la couenne inflammatoire. ( Coua-neû ; ze. ) COUETTE, s. f. Lit de plume. ( Vi. ) ( Couë-te. ) COULAGE, s. m. Perte, diminution des liqueurs qui s’écoulent des tonneaux. ( Coula-je, ) COULAJMMENT. adv. D’une manière coulante, aisée, qui n’a rien de rude. (Coula-man. ) COULANT, ANTE. adj. Qui coule aisément. | Vin coulant^ Vin agréable à boire, et qui passe aisément. | Nœud coulant^ Nœud d’une forme particulière qui le rend facile à dénouer. | Qui est fait aisément, naturellement, qui ne sent point le travail. | Fam. , Etre coulant en affaires , Être accommodant en matière d’intérêt. COULANT, s. m. Diamant ou pierre précieuse que les femmes portent pour ornement à leur cou , et qui est enfile à un cordon de soie, en sorte qu’on peut le hausser et le baisser. | Anneau de fer au moyen duquel on rapproche les branches d’une tenaille, pour faire joindre les mâchoires. COULÉ, s. m. Passage d’une note à une autre, qui se fait, avec la voix ou sur un instrument, en liant ces notes par le même coup de gosier, de langue, d’archet, etc.) Nom d’Un pas de danse. | Tout ouvrage jeté en moule. | L’ensemble des premières teintes d’une ébauche. COULÉE, s. f. Caractère d’écriture penché, dont toutes les lettres se tiennent et dont tous les jambages sont droits. | Adj. , Une écriture coulée, COULER, v. a. ( Colare. ) Fluer. Se dil Des choses liquides qui se meuvent en suivant une pente. | Cette chandelle coule, Le suif fond trop vite et coule sur les côtés. | Cette période y ce vers , etc., coule bien y II ne s’y trouve rien qui blesse l’oreille. | Circuler. | V. n. et a. Se dit Du temps qui passe. | Se dit D’un tonneau, d’un vase, etc, , quand il est percé ou qu’il n’est pas bien joint, en sorte que le liquide qu’il contient fuit. | Se dit De la vigne, lorsque le raisin qui commençait à se nouer tombe ou se dessèche. | Se dit Des choses solides qui glissent, qui s’échappent. | V. n. et a. Se dit D’un vaisseau, d’un bâtiment qui s’enfonce dans l’eau. | Glisser le long de qq. ch. | Ce rasoir coule bien, Il coupe la barbes sans causer aucune sensation désagréable. | Se dit Des pas pour lesquels on glisse doucement sans appuyer. | Y. a. Couler un pas^ Le marquer légèrement. | V. a. Exécuter deux ou plusieurs notes en les liant par un même coup de gosier, de langue, d’archet, etc* | V. n. Passer sans faire de bruit , pour éviter d’être aperçu. | V. a. Glisser adroitement, furtivement une chose en qq. endroit , ou parmi d’autres choses. | *V. a. Yasser une chose li-