Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/210

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maison qu’elle habite. De son balcon, descend à l’extrémité d’un fil de soie une feuille blanche que le vent balance. Hélas ! j’espérois davantage !

*

L’impatience de reconnoître au moins dans ce billet les pensées de celle que j’aime fait palpiter et frémir mon cœur ; mais la nuit s’est obscurcie de plus en plus, et dans la profondeur de ses ténèbres, je demande en vain au message secret de ma belle le signe invisible qu’elle lui a confié.

*

Efforts impuissans, plaintes inutiles ! La chevelure éclatante de la lune ne