Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/211

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flotte pas encore en ondes argentées sur le sommet des montagnes où cette nymphe assied son trône. Les flambeaux du ciel brillent trop éloignés de mes yeux.

*

Je m’emporte en reproches contre la nuit dont quelques momens auparavant j’accusois follement la lenteur ! Je m’indigne du repos des élémens qui me refusent jusqu’à la lumière des tempêtes !…

*

Je voudrois voir s’allumer les orages, et lire aux triples feux de la foudre balancée sur ma tête les caractères adorés qu’a tracés la main de ma belle…