Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/53

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tremblais de laisser lire dans ma physionomie ce qui se passait en moi. Quand je me hasardai à regarder du côté du président, il avait repris sa conversation, et ne paraissait plus s’occuper d’autre chose.

Que la protection de Dieu s’attache à tous les jours qui te sont comptés ! dis-je dans la profondeur de mon cœur ; qu’elle s’étende sur ta famille et sur tous ceux que tu aimes ! et, s’il ne t’est pas donné de jouir sur la terre, dans ce temps de corruption et de cruauté, de tout le bonheur que tu mérites, puisse la bonté céleste le mesurer dans une autre vie, dans une vie éternelle, sur les vœux que je fais pour toi.