Page:Nortet - Les catacombes romaines, cimetière de Saint-Calliste, 1903.djvu/18

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diterranée qui se confondent avec l’horizon, jusqu’aux cimes neigeuses des Apennins, qui se perdent dans les nuages. Plus près de vous, Rome se déploie à vos yeux en un magnifique panorama, avec ses coupoles majestueuses et les ruines grandioses de ses antiques monuments. Plus loin, vers l’orient, s’étagent les belles montagnes de la Sabine, avec Tivoli et les restes de Tibur, la cité d’Horace, à leurs pieds. Viennent à la suite, plus près de la mer, les monts Albains, avec Frascati et les restes de Tusculum, puis Marino, Castel Gandolfo, Albano, Genzano, qui se développent en une longue ligne de maisons gracieuses et brillantes aux derniers rayons du soleil couchant, là où fut Albe-la-Longue, la vieille Cité des Latins. Enfin, vers l’ouest, vos regards s’arrêtent à des collines plus modestes et moins lointaines, qui dessinent le cours sinueux du Tibre à travers l’immense Campagne Romaine.

Quel splendide spectacle !

Hélas ! pourquoi faut-il qu’on ramenant nos regards plus près de nous, en les abaissant à nos pieds, nous ne rencontrions plus