Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1488

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

stilitibilde Vill I XVI s XV's XVISS ombrien. XIII (sèd' dans l'ancienne épellation; ze dans la nouvelle) n. m. Vingt- cinquième et dernière lettre de l'alphabet français et de celui de quelques langues néo-latines et germaniques, correspondant au (dzeta) des Grecs, au zain des Hébreux. Paléogr. Cette lettre a déjà chez les Grecs la forme qu'elle a gardée depuis sans grands changements. Les La- tins, après l'avoir reçue des Grecs, en cessèrent l'usage pour le reprendre vers le temps des Gracques et définitivement au temps de Cicé- ron. Comme particularités graphiques, on remarquera la forme bizarre adoptée du x au xiir siècle par la minus- cule, l'emploi au xv° siècle d'une espèce de ç; enfin, le pointé ou accentué du polonais. On notera aussi que le z désigne parfois la conjonction et, et que les entre deux points se transcrit par etiam. DERIVATION DES FORMES DU Z DANS LES ÉCRITURES LATINES 9d IV Z latin classique. LE Z DANS LA PREMIERE PERIODE DU MOYEN ÂGE osque. XVI, ZZZZZ He inscriptions antiq. curs. antiq. capit. (vi s.). onciale (vire s.). 17 3 I 2 onciale et semi-onc. semi-one. capitale onciale et sceaux (v siècle). (IXe siècle). (x* siècle). (XIe siècle).

  • * * * * * *

Abesson 7 majuscule (XIe siècle). majuscule XVIts minuscule (XIe siècle). XVI 22 Z 32 majuscule lombarde. wisigothiq. (XIIe siècle). VII's minuscule 5833 51533 minuscule majuscule et minuscule (xve siècle). (XIVe siècle). LE Z DANS LES ÉCRITURES NATIONALES 33 Zözt. anglo-saxonne. ECRITURES MODERNES

  • XVIS

Fez Z Zz 2 anglaise. ronde. bátarde. Z final, en français, est nul dans les secondes person- nes des verbes et donne alors à l'e muet qui précède le son de l'è fermé: Aimez, vous venez; mais il se fie au mot sui- vant quand celui-ci commence par une voyelle: Venez ici. 2 final se prononce dans les mots étrangers et les noms propres, et l'e muet qui précède se prononce alors comme un è ouvert: Suez, Alvarez. - Comme abréviation, dans les manuscrits grecs, est le sigle de zetei (cherche), pour désigner les leçons dou- teuses. ZZ, dans l'ancienne médecine, était l'abréviation de zingiber, gingembre. XVI's B XVIC, SK XVI s En algèbre, représente une inconnue, quand deux autres inconnues sont représentées par z et y. -Z, sur les monnaies de France, indiquait celles qui avaient été frappées à Grenoble. -Comme signe d'ordre, désigne le vingt-cinquième objet, ou le vingt-troisième dans l'ancien alphabet, où i et j ne formaient qu'une lettre, aussi bien que s et e. Comme lettre numérale,= (5) désigne en grec le nombre 7. Z valait au moyen âge 2.000, et Z 2.000.000. Z était, chez les Latins, lettre de mauvais angure. Fam. Etre fait comme un z. Etre tout contrefait. Sert, comme X et Y, à désiguer un personnage quel- conque, dont on ne dit pas le nom : MM. X., Y., Z. Musiq, Nom ancien du si bémol. - ENCYCL. Phonét. La lettre z représente, dans l'alpha- bet français et dans les transcriptions des phonéticiens, une spirante dentale sonore, qui est s ce que e est à /. Lorsquez s'articule en portant la pointe de la langue entre les dents ou vers les dents du bant, au lieu de l'appuyer derrière les dents d'en bas, on a le défaut de prononciation appelé zézaiement. Le son est souvent représenté en français par uns entre voyelles: maison. En italien et en espagnol, le : équivaut à un groupe ta ou dz. De même en allemand, a la valeur de ts. - Gramm. comp. La sonore de s n'a pas, en indo-euro- péen, d'existence indépendante : c'est la forme sonore prise par la sourdes dans certaines conditions. Ainsi, la racine "sed être assis (lat. sedere) revêt à l'état réduit la forme "ad, par suite du contact de a avec une dentale so- nore, d'où le mot ni-zdo lien où l'on est assis»; lat. ni- dus nid; lithuanien lizdas. Ce est assez rare. Le séta grec représente généralement d'anciens groupes de consonnes, notamment dy, gy, zd. En italique, s était de- venu: entre voyelles, mais le z ainsi obtenu donne un ren latin. (V. RHOTACISME.) Le latin classique ne présente de z que dans les mots empruntés au grec. Plusieurs de ces mots conservèrent leur z en français (zèle, zone, zé phyr, etc.); ce sont des mots de formation savante. Au contraire, dans la formation populaire, latin est devenu j (g): jalouzrelomum, gingembre = zingiber, jujube=zizy- phum. La terminaison verbale -izare (gr. -izein) a donné -eier, -oyer (flamboyer, etc.). Lo son est apparu en fran- çais à la place des intervocalique: chose canim. Quant 1 avec la valeur à la lettre z. on la trouve en français des sonore dans des mots tels que onze, douze, etc., où un c