Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1492

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O 1415 muriquée du Venezuela, dont la moelle féculente sert à la confection d'une sorte de sagou (les fruits fournissent également de l'amidon), et la zamie de Wallis, de la Nouvelle-Grenade, remarquable par les dimensions de ses folioles. ZAMIÉ, ÉE adj. Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zamie. n. f. pl. Groupe de cycadacées, ayant pour type le genre zamie. -- Une ZAMIEE. ZAMINDAVAR, région de l'Afghanistan central, bordée à l'0. par le Koh-i-Djam-Kila méridional (4.115 m.), et ar- rosée par le Bagran ou Mousa; peuplée par les Douranis. Laines. ZAMOLXIS ou ZALMOXIS, législateur mythique des tribus gétiques de la Thrace. Au temps d'Hérodote, on ra- contait que Zamolxis avait été esclave de Pythagore à Sa- mos. Il aurait enseigné aux Gètes, qui le révéraient comme un dieu, le dogme de l'immortalité de l'âme. ZAMORA, ville du Mexique (Etat de Michoacan); 18.800 hab. Résidence d'un évêque. ZAMORA (lat. Ocellum Duri ou Ocellodurum), ville d'Espagne (Léon [prov. de Zamora]), sur la rive droite du Douro; 15.000 hab. (Zamorins, ines.) Ch. 1. de province et de district. Fabriques de tissus. Ville souvent disputée entre Maures et chrétiens, célébrée par les chants du ro- mancero, prise par Alphonse en 748, conquise par le Maure Almanzor en 945 et reprise par le Cid en 1093. ZAMORA (PROVINCE DE), division administrative de l'Espagne, formée d'une partie de l'ancien royaume de Léon, comprise entre la province de Léon au N., de Val- ladolid à l'E., de Salamanque au S., de Traz-os-Montes (Portugal) à l'0.; 10.615 kilom. carr., 275.545 hab. (Za- morins, ines.) Ch.-1. Zamora. Sol généralement monta- gneux. Plateaux assez fertiles, traversés par le Douro, l'Esla, le Sequillo. Le sous-sol recèle d'importants gise- ments métallifères. ZAMORA (Antonio DE), poète dramatique espagnol, né à Madrid vers 1660, mort vers 1744. Gentilhomme de la chambre du roi Philippe V et secrétaire du département des affaires des Indes, il se fit connaître à la fois comme poète lyrique et comme poète dramatique. Il a imité Cal- deron. Nous citerons, parmi ses comédies: Mazariegos y Monsalves, Cada uno es linaje aparte, el Convidado de piedra, et parmi ses drames: Judas Iscariote. ZAMORIN n. m. Autref. Le souverain de Calicut. ZAMORIN, INE, personne née dans la ville ou la pro- vince de Zamora, ou qui les habite. Les ZAMORINS. Adjectiv.: Industrie ZAMORINE. ZAMOSTIÉ, ville forte de Russie (Pologne [gouv. de Lublin]); 12.800 hab. Ch.-1. de district. ZAMOYSKI (Jean Sarius), grand chancelier de Polo- gne, né à Skokow en 1541, mort à Zamosc en 1605. Il fit ses études à Paris, fut attaché à la cour du Dauphin (de- puis François II), puis alla compléter son éducation à Stras- bourg et à Padoue; son ardeur précoce lui valut le beau titre de Princeps juventutis litteratæ De retour en Pologne, il fut accueilli par le roi Sigismond-Auguste, qui le nomma staroste de Bielsk. Sous le règne d'Etienne Bathory, il devint grand chancelier et grand général de la couronne, se distingua contre Ivan IV et contre les Tatars, ét épousa la nièce du roi. Quand Bathori mourut (1586), Zamoysk fit choisir pour souverain le prince royal de Suède, Sigismond Wasa, sous le nom de Sigismond III (1587). Il eut alors à intervenir contre les Turcs, s'empara de la Valachie et repoussa les Suédois, qui avaient envahi la Livonie et la Courlande. On a de Zamoyski de nombreux ouvrages. - Son fils, THOMAS Zamoyski (1595-1638), devint palatin de Kiovie et de Podolie, sous Sigismond III, et fut nommé chancelier du royaunie par Ladislas, en 1635. Zampa ou la Fiancée de marbre, opéra-comique en trois actes, paroles de Mélesville, musique d'Hérold; représenté à l'Opéra-Comique le 3 mai 1831, - Livret. La pièce abonde en situations dramatiques et essentiellement musicales. La scène se passe en Sicile. Un corsaire nommé Zampa répand l'effroi par tout le royaume de Naples et de Sicile. Il est condamné à mort par contumace, et son signalement est envoyé aux offi- ciers chargés de l'arrêter. Ce Zampa appartient à une famille qui a rendu des services à l'Etat. Il porte le titre de comte de Monza. Son frère, Alphonse, beaucoup plus jeune que lui, ne l'a jamais connu et ignore que ce Zampa si redouté n'est autre que son propre frère. Al- phonse sert dans l'armée du vice-roi; il va épouser Ca- mille Luganno, fille d'un riche négociant. Tout le monde est dans la joie au château; les jeunes filles se parent des présents que leur a faits le fiancé et adressent leurs fé- licitations à Camille. Dans la galerie où cette première scène se passe, on voit une statue de marbre : c'est l'image d'Alice Manfredi, pauvre fille séduite par Zampa, aban- donnée ensuite et morte de douleur. Alphonse est mandé aux portes du château par des hom- mes à cheval. Il croit que ce sont des amis invités à la fête; il part, mais il tombe au milieu des pirates qui le retiennent prisonnier. C'est Zampa qui se présente à sa place. Il est porteur d'une lettre adressée à Camille et signée par son père qui, tombé au pouvoir du corsaire. conjure sa fille de l'aider à recouvrer sa liberté en accor- dant à Zampa tout ce qu'il exigera pour sa rançon. Ca- mille, effrayée, se réfugie dans son appartement, laissant le château à la merci de Zampa et de sa troupe, qui s'y livrent à une orgie mêlée de terreurs superstitieuses cau- sées par la présence de la statue de marbre. Daniel, l'un des forbans, reconnait les traits d'Alice Manfredi, jadis séduite par son maître. Celui-ci s'amuse de sa frayeur, s'approche de la statue et lui passe au doigt son anneau en lui disant qu'il la prend pour sa fiancée jusqu'au lendemain. La statue étend son bras et le ramène sur sa poitrine comme pour garder l'anneau. Les pirates, cons- ternés, tombent à genoux, et Zampa fait de vains efforts pour ranimer l'audace impie de ses compagnons. Des épisodes comiques, dont les héros sont Daniel, sa femme Ritta, suivante de Camille, et le poltron Dandolo, se rattachent naturellement à l'action principale. Al- phonse a pu s'échapper des mains des pirates, et il ap- prend de Camille même, qu'elle va épouser Zampa. Une lettre du vice-roi lui fait connaître à la fois que Zampa est le comte de Monza, son frère, et que le souverain accorde la grâce à ce dernier, à la condition qu'il expiera sa conduite passée en servant dans la marine de l'Etat. Alphonse brise son épée et s'éloigne, pendant que Zampa et Camille, au désespoir, se rendent au pied de l'autel; là encore se trouve la statue, qui pose sa froide main sur l'épaule de Zampa. La présence de ce témoin inattendu glace de terreur le corsaire. Alphonse revient, veut déterminer celle qu'il aime à le suivre, mais Zampa le fait entraîner par ses amis. Resté seul avec Camille, qui le supplie de lui permettre de se retirer au couvent, Zampa repousse ses prières et veut user de ses droits; mais au moment où il veut atteindre son infortunée victime, il se trouve entre les bras de la statue de marbre, qui s'engloutit avec lui. Un dernier ta- bleau montre Camille, son père et Alphonse réunis. Partition. L'oeuvre d'Hérold est un des chefs-d'oeuvre de l'art lyrique français. Tout serait à citer dans cette exquise partition. L'ouverture, au début fulgurant, est une suite des motifs les plus brillants et les mieux orchestrés: elle se compose de cinq thèmes empruntés au chant, Au premier acte, signalons: le choeur des jeunes filles: Dans ces présents, que de magnificence; l'air de Camille, dont la première phrase est charmante: A ce bonheur suprême; la ballade chantée par Camille: D'une haute naissance, à la- quelle le timbre des clarinettes donne un caractère lé- gendaire et naïf; le trio, accompagné d'un sol passo si vif; le quatuor majestueux: Le voilà! que mon âme est émue! les couplets de Zampa: Que la vague écumante; et le choeur final: Au plaisir, à la folie, d'une grande variété d'effets. Au second acte: le suave cantique pour trois voix de femme: Aux pieds de la Madone, ainsi que l'air : Il faut céder à mes lois, chanté par Zampa, et si bien appro- prié, par son accompagnement léger et spirituel, à l'usage des Don Juan français; le duo de la reconnaissance: Juste ciel, c'est ma femme! plein d'entrain, d'intelligence scéni- que et de bon goût; la ronde: Douce jouvencelle, bien en- cadrée dans le choeur, devenue populaire: la strette : Tout redouble nos alarmes, où le fa naturel sur le mi pédale commence une de ces phrases inspirées qui suffisent pour prouver le génie. Au troisième acte, la barcarolle chantée par Alphonse: Où vas tu, pauvre gondolier ? la sérénade choeur: la Nuit profonde; la cavatine de Zampa, suivie du célèbre duo si passionné: Pourquoi trembler, entre Camille et Zampa. ZAMPIERI (Domenico). Biogr. V. DOMINIQUIN (le). ZAMPOGNE (zan, et gn mll. de l'ital. zampogna, même sens) n. f. Cornemuse italienne, surtout napolitaine, diffé- rant un peu de celle qui est employée en France. ZANA, localité d'Algérie (prov. de Constantine), arrond. et à 27 kilom. de Batna. Ruines de la puissante ville ro- maine Diana Veteranorum. ZANARDELLI (Giuseppe), homme d'Etat italien, né à Brescia en 1829, mort à Maderno, sur le lac de Garde, en 1903. Etudiant en droit à l'université de Pavie, il prit part comme volontaire à la guerre de 1848-1849, puis à celle de 1859. Envoyé à Naples avec Finzi en 1860, puis commis- saire royal à Bellune (1861), il fut élu député de Pieve di Cadore, puis de Gardone et enfin d'Isco. Siégeant à gauche, il se fit remarquer par son éloquence sobre, fut ministre des travaux publics avec Depretis en 1876 et de l'intérieur avec Cairoli en 1878. Retiré à Brescia, il y plaida, et y pu- blia l'Advocato. Il revint à la politique, fut nommé mi- nistre de la justice (1881-1883) et le redevint de 1887 à 1891. Elu président de la Chambre en novembre 1891, il se démit en février 1894, pour essayer vainement de former un ministère après celui de Giolitti, mais fut réélu en 1898. Appelé à la présidence du conseil en mai 1901, après la chute de Saracos, Zanardelli conserva le pouvoir jusqu'en novembre 1903, où il se retira, vaincu par l'âge ZANARDINIE (ni) n. f. Algue marine, constituée par une lame brunâtre appliquée sur les rochers. (Elle se mul- tiplie par zoospores piriformes à deux cils vibratiles, et se reproduit par l'union d'anthéro- zoïdes très petits à deux cils, avec des oosphères beaucoup plus grosses, égale- ment biciliées.) ZANCLE ou ZAN- CLUS (kluss) n. m. Genre de poissons acanthoptères, fa- mille des chétodon- tidés, répandus en Océanie. (Le beau zanclus cornutus, est très commun dans les mers des Mo- luques et de la Papouasie.) Zancle. ZANCLOGNATHE n. f. Genre d'insectes lépidoptères noctuéliens, famille des noctuidés, répandus sur l'hémi- sphère nord. ZANCLOSTOME (kloss) n. m. Genre d'oiseaux grim- Zanclostome, peurs, de la famille des cuculidés, répandus du Ténas- sérim à la Malaisie. ZANDVOORT, ville des Pays-Bas (Hollande-Septen- trionale), sur la mer du Nord; 3.000 hab. Bains de mer. ZANES n. m. pl. Antiq. gr. Nom donné à des statues de Zeus en bronze, qu'on voyait à Olympie, devant la façade du grand temple de Zeus. ZANESVILLE, ville des Etats-Unis (Ohio), ch.-1. du comté de Muskingum, sur le Muskingum, grossi à cet ZAMIÉ ZANZALE endroit du Licking (bassin du Mississipi par l'Ohio): 31.000 hab. Métallurgie, papeteries, filatures. ZANGUEBAR (CÔTE DE), zone littorale de l'Afrique orien- tale, le long de l'océan Indien, entre le cap Delgado qui la sépare au S. de la côte de Mozambique et le fleuve Djouta, où commence au N. la côte des Somalis ou du Benadir. Elle dessine une grande courbe concave, avec fort peu d'indentations. A l'intérieur, le sol s'élève rapide- ment vers le plateau des Grands Lacs, ne laissant au bord de la mer qu'une zone littorale étroite. La pente continue aussi forte au-dessous des flots, et les lignes de grande profondeur suivent de près la côte. Des récifs coralliens la longent: quelques-uns d'entre eux, soulevés, ont formé les grandes lles de Pemba, Zanzibar et Mafia. Les mouil- lages sont peu nombreux et mal abrités, mais assez pro- fonds: Mombaz, Tanga, Bagamayo, Zanzibar, Dar et Salaam, Lindi, sont les principaux. L'Allemagne possède la moitié méridionale de Zanguebar, l'Angleterre le nord, avec Pemba et Zanzibar. ZANI n. m. V. ZANNI. ZANKALOUN, ville de la Basse-Egypte (prov. de Char- kièh [distr. de Miniet-el-Kamb], sur la voie ferrée de Benha à Sagazig et Es-Salibiyeh; 4.300 hab. ZANKOV (Dragan), homme politique balgare, né à Sistova en 1828. Professeur de bulgare au collège de Ga- lata Serai, il collabora à divers journaux de Constanti- nople. Lors des massacres de Bulgarie (1876), il alla avec Balabanov demander aux cabinets européens d'intervenir en faveur de ses compatriotes. Il suivit les armées russes pendant la guerre d'Orient (1877, devint vice-président de l'Assemblée constituante (1879), et fonda le parti libé- ral russophile. Il fut le premier chargé d'affaires de Bul- garie à Constantinople. Ministre des affaires étrangères (1880), président du conseil (1883-1884), il se měla aux in- trigues russophiles qui provoquèrent l bdication du prince Alexandre (1886) et fit partie quelque temps du gouverne- ment provisoire. Pendant la dictature de Stamboulov, il se réfugia à Constantinople, puis à Saint-Pétersbourg. II retourna en Bulgarie en 1893 et devint, en 1902, prési- dent du Sobranié. ZANNI (dzan), corruption bergamasque de l'italien Giovanni (Jean), pour lequel on a dit aussi GIANNI. - n. m. Passé dans la langue pour désigner un per- sonnage bouffon dans les comédies italiennes. On écrit aussi ZANI, préféré par l'Acad. ZANNICHELLIE (can', kel-l) n. f. Genre de potamogé- tonacées zannichelliées. (Le genre zannichellie ne com- prend qu'une espèce: la zan- nichellie des marais, plante aquatique, répandu dans le monde entier. ZANNICHELLIÉES (can', kel'-li-e) n. f. pl. Tribu de po- tamogetonacées, caractérisée par des fleurs unisexuées, périanthées (au moins les fleurs femelles), non grou- pées en épis. (Elles renfer- ment deux genres: zanni- chellie et althénie.). - Une ZANNICHELLIÉE. ZANNOWICH (Stephano), dit Stiepan Anníbale, aventurier et écrivain alba- nais, né à Pastrovicio (Alba- nie) en 1751, mort à Quester- dam en 1785. Son père, marchand de mules à Venise, fut expulsé comme escroc. De retour en Albanie, il acheta Zannichellie: a, deur; &, fruit. la seigneurie de Pastrovicio et fit donner à ses deux fils, Primislas et Stefano, une brillante éducation. Stefano suivit son frère à l'étranger, où ils firent des dupes; il se sépara de Primislas en 1773 et résolut de vivre en aventurier du grand monde. S'étant rendu au Monténégro, il essaya sans succès de s'y faire passer pour le tsar Pierre III, gagna ensuite la Pologne, où il se donna pour le prince d'Albanie Castrioto, descen- dant de Scanderbeg, escroqua des sommes considérables, puis parcourut l'Allemagne, menant grand train. Arrêté à Vienne en 1778, il fut relâché par ordre de l'empereur et jugea prudent de quitter l'Allemagne. Il prit alors la route d'Italie sous le nom de Warta, arriva à Rome, y entra en relation avec la duchesse de Kingston, et il était sur le point de l'épouser, lorsqu'elle apprit son vrai nom. Expulsé d'Italie, il poursuivit le cours de sa vie aventu- reuse, puis se retira dans un ermitage, près de Ratisbonne. Là, ayant appris que la guerre allait éclater entre la Hol- lande et l'Autriche, il offrit aux états généraux, comme prince d'Albanie, un corps auxiliaire de 10.000 à 20.000 Mon- ténégrins et emprunta aux banquiers d'Augsbourg 80.000 flo- rins qu'il dissipa. Arrêté et reconnu pour le fils de l'ancien marchand de Venise, Zannowich s'ouvrit les veines. Cet aventurier a écrit plusieurs ouvrages curieux: Opere di- rerse (1773): Opere postume (1775), recueil de lettres, de poésies, de morceaux divers, auquel il donna le titre de posthume parce qu'il avait alors fait répandre le bruit de sa mort; Lettres turques (1777); etc. ZANOTTI (François-Marie), philosophe et littérateur italien, né à Bologne en 1692, mort en 1777. Il fut appelé en 1718 à une chaire de philosophie dans sa ville natale. Le premier en Italie, il substitua aux doctrines d'Aristote celles de Descartes, puis celles de Newton. On a de lui: Trois dissertations sur la sculpture, la peinture et l'archi- tecture (1750); Philosophie morale (1750). ZANOW, bourg de Prusse (prov. de Poméranie [cercle de Schlawe), sur le Nestbach; 3.000 hab. ZANTE. Géogr. V. ZAKYNTHOS. ZANTHORHIZE ZANTHOXYLE, ZANTHOXYLÉES, ZANTHOXYLON. V. XANTHORRHIZE, XANTHOXYLE. ZANZALE (Jacob), surnommé Baradée, moine syrien. mort à Edesse en 578. Il fut élevé en 541 au siège épis- copal d'Edesse par le patriarche d'Antioche, Sévère, et d'autres prélats attachés à l'eutychianisme. Couvert de haillons, Zanzale parcourut l'Arménie, la Mésopota- mie, etc., réunit les membres épars de la secte, et remplit