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ZOOPHYTOLITE - ZOSIME ZOOPHYTOLITE (de zoophyte, et du gr. lithos, pierre) 8. . Nom dané par les anciens autears aux roophytes fossas ou pétries On dit aussi 200PBYTOLITHE ZOOPHYTOLOGm jt-de zoophyte, et du gr. logos, discours) a. C. Partie de la zoologie qui traite de l'étude 200PHYTOLOGIQUE (i) adj. Qui appartient ou qui se rapporte à la sophytologie: La classification zoOPHYTO- ZOOPHYTOLOGISTE jint) n. et adj. Se dit du savant qui s'occupe de Fétude de la zoophytologie. ZOOPHYTOLOGUE a. et adj. Sya. de zooPHYTOLOGISTE. ZOOPLASMA da gr. ados, animal, et de plasma) n. m. Physiol. La plasma, chez les animaux. ZOORISTIQUE (ti-du gr. zdon, animal, et orizein, limiter) a. f. Dans la nomenclature d'Ampère, Art de calculer les pronts et les pertes que peut donner une spé- culation sur les animaux domestiques. adj. Qui a rapport à la zooristique: Science zooRISTIQUE. ZOOSCOPIE (ko-pl - du gr. zoon, animal, ot skopein," examiner) s. f. Partie de la zoologie qui s'occupe de l'ob- servation extérieure ou intérieure des animaux. ZOOSCOPIQUE (sko-pik) adj. Qui appartient ou qui se rapporte à la rooscopie Methode zooscoPIQUR. ZOOSPERME n. m. Zool. Syn, de SPERMATOZOIDH. ZOOSPORANGE (da gr. zoon, animal, et de sporange) n. m. Sporange qui prodait les zoospores. 200SPORE (por - du gr. z6on, animal, et spora, graine) n. f. Spore do certains champignons. (Mise en liberté par rupture du sporange et trouvant des conditions favorables, elle émet un cil vibratile et devient mobile ainsi dans l'eau, où ses mouvements ont quelque ressem- blance avec ceux des animaux inférieurs, d'où son nom de zoospore.) ZOOSPORÉ, ÉE (da próf. zoon, animal, et de spore) adj. Bot. Dont les vores sont munis de cils vibratiles. On dit aussi zoosPORANE, ER. ZOOSTATISTIQUE (sta, stik'- du gr. zoon, animal, et de statistique) n. f. Méthode statistique à l'aide de la- quelle on peut étudier la variation chez les animaux. ZOOSTERE a. f. Bot. Syn. de ZOSTERE. ZOOTAXIE (kel - du gr. zoon, animal, et taris, ordre) n. f. Classification méthodique du règne animal. ZOOTAXIQUE (ksik) adj. Qui a rapport à la zootaxie. ZOOTECHNICIEN, ENNE (tek-ni-si-in, en) n. et adj. Qui s'occupe de zootechnie. ZOOTECHNIE (tek-ni- du gr. zoon, animal, et tekhné, arti n. f. Connaissance des animaux appliquée aux besoins de Thomme. Autref. Art d'empailler les animaux. ZOOTECHNIQUE (tek-nik) adj. Qui appartient ou qui se rapporte à la zootechnie: Etudes ZOOTECHNIQUES. ZOOTECHNISTE n. et adj. Syn. de ZooTECHNICIEN, ENNE. ZOOTHAMNIE (tam-nl) n. m. Genre d'infusoires péri- triches, famille des vorticellidés, répandus dans les eaux douces et salées. ZOOTHEQUE (ték- da gr. zoon, animal, et tithêmi, jo place) n. f. Antiq. Endroit où l'on gardait les animaux destinés aux sacrifices. ZOOTHÉRAPEUTIQUE (tik-du gr. zoon, animal, et de thérapeutique) adj. Qui a rapport à la thérapeutique des animaux. On dit aussi ZOOTHÉRAPIQUE. -a. f. Thérapeutique des animaux. ZOOTHÉRAPIE n. f. Syn. de zooTHERAPEUTIQUE. ZOOTHÉRAPIQUE (pik) adj. Qui appartient à la zoothé- rapie. ZOOTHERE n. m. Genre d'oiseaux passereaux denti- rostres, famille des turdidés, répandus de l'Inde à la Ma- laisio. ZOOTIQUE (E-dn gr. zoon, animal) adj. Minér. Qui contient des débris d'animaux: Spilite zooTIQUE. ZOOTOMIE (ml-da gr. zdon, animal, et tomě, section) n. f. Partie de la zoologie qui s'occupe de la dissection des animaux et de l'étude de leur organisation intérieure. ZOOTOMIQUE (wik) adj. Qui appartient ou qui se rap- porte à la zootomie: Procédés ZOOTOMIQUES. ZOOTOMISTE (mizat) n. m. Celui qui s'occupe de ZOOTROPE (du gr. zdon, animal, et tropos, action de tourner) n. m. Phénakistiscope mon- trant les différentes phases du mou- vement chez les êtres animés. V. PHAXINTISCOPE et PRAXINOS- TUTTA ZOOTROPHIE ( -du gr. zdon, animal, et trophé, nourriture) n. f. Nutrition des animaux. ZOOTROPHIQUE ( <-rad. 200- trophie) adj. Qui a rapport à la no- Intion des animaut. Zootrope. ZOOTYPOLITE (da gr. zdon, ani- mal; por, empreinte, et lithos, pierre) n. m. Nom donné aux empreintes d'animaux fossiles sur les pierres ou les gangues. On écrit aussi ZOOTYPO- LITHE ZOOXANTHINE gran-da gr. zdon, animal, et zanthos, jaune) n. f. Principe colorant, extrait des plumes ronges de calurus auriceps. ZOPHOMYIE (mi-f) n. f. Geare d'insectes diptères bra- chycères, famille des muscidés, propres à l'hémisphère nord. ZOPHOSIS (zias) n. m. Genre d'insectes coléoptères hé- téromères, répandus de la région méditerranéenne jusqu'à l'Indos et à l'Afrique du Sud. ZOPISSA (da gr. zed, je bous, et pissa, poix) n. f. Ré- sine fondue, poix. a Vieil enduit d'une carène en bois non doublée. (Vx.) ZOPLEME n. m. Bot. Ancien nom de l'ellébore d'Orient. ZOPYRE, médecin grec. Il vivait au 1 siècle avant notre ère. Ce fut pour Ptolémée Aulète, roi d'Egypte, qu'il composa l'antidote universel appelé ambrosia, peut- étre identique à l'antidote de Mithridate dont Celse et Galien nous ont transmis la composition. ZOPYRE, l'un des sept seigneurs perses qui assassiné- reat le pseudo-Smerdis et qui firent Darius Ir roi. D'après une légende romanesque, recueillie par Hérodote, pen- dant que Darius assiégeait Babylone, défendue par Na- buchodorosor III, Zopyre se dévoua pour assurer à son maitre la prise de la cité. Il se coupa le nez et les oreil- les, il se déchira le corps à coups de fouet, puis il s'in- troduisit dans la place comme transfuge, et, quand il eut réussi à gagner la confiance des assiégés, il livra aux Porses les deux portes dont on lui avait accordé la gardo (519 av. J.-C.). Il reçut, en récompense, le gouvernement de la Babylonie pour lui et pour ses descendants. L'histoire recueillie par Hérodote a été placée par Ctésias de Cnide, pendant le siège de Babylone par Xerxès Ir, en 481: le héros en aurait été non plus Zopyre lui-même, mais le fils de Zopyre, Mégabyze. ZOQUE (zok) n. m. Idiome du Mexique, étroitement apparenté au mire, mais d'un caractère plus archaïque. ZOQUÉS, Indiens du Mexique, dans les Etats d'Oajaca, de Chiapas et de Tabasco. ZOR, district de la Turquie d'Asie (Syrie [el-Djézireh]), dans l'ancienne Mésopotamie; 100.000 kilom. carr., environ 100.000 hab. sédentaires. Ch.-1. Deir-el-Zor (20.000 hab.). C'est une immense plaine assez fertile, que traverse l'Euphrate grossi du Khabour (anc. Abora), et que domi- nent an N. les contreforts du Karadja-Dagh, à l'E. le Djérébé (chaine Sindjari); au S., des hauteurs la sépa- rent du désert. ZORBIG, bourg d'Allemagne (Prusse [prov. de Saxe]), sur le Strengbach, sous-affluent de l'Elbe; 4.100 hab. ZORE n. m. Genre d'arachnides aranéides, type de la tribu des zores, propres à l'hémisphère boréal. ZORG on ZORGH (Hendrik Martenz ROKES, plus connu sous le nom de), peintre hollandais, né à Rotterdam en 1621, mort en 1682. Il se rapproche par ses oeuvres d'Adrien Van Ostade et de Brauwer. Le Louvre possède de lui un Intérieur de cuisine et un Intérieur flamand (1648). Citons encore: Vases sur une console (1640); un Intérieur flamand (1646); une Marine (1660, musée de l'Ermitage); le Maitre de la vigne payant ses ouvriers (galerie de Dresde); etc. ZORI n. f. Au Japon, Nom donné à des sandales de paille qu'on porte sur les vérandas des maisons, pour passer d'une pièce à une autre. ZORILLE (1 mll.) n. f. Genre de mammifères carnas- siers, tribu des méli- nés, propres à l'Afri- que. (Les zorilles, in- termédiaires entre les ratels et les mouffet- tes, sont de taille mé- diocre, à queue touffue.) ZORIN n. m. Nom vulgaire de la bignone grimpante. ZORITA, ville d'Es- pagne (Estrémadure [prov. de Cacérès]), près d'un affluent du Ruecas; 3.920 hab. Zorille. ZORN, rivière d'Al- lemagne (Alsace-Lor- raine). Elle part des Vosges septentriona- les, que domine le Do- non (1.008 m.), baigne Saverne, serpente dans la plaine d'Alsace et gagne la Moder, affluent du Rhin. ZORNIE (nl) n. f. Genre de papilionacées hédyzarées. ENCYCL. Les zornies sont des demi-arbrisseaux ou des herbes dont les feuilles composées palmées, présen- tent deux à quatre folioles couvertes de petites ponctua- tions translucides; elles sont dépourvues de stipelles mais ont des stipules foliacées. Les fleurs sont réunies en épis ou isolées; l'étendard est orbiculaire et la carène tronquée; toutes les étamines sont soudées en tube et sont alternativement dorsifixes et basifixes. L'ovaire, ses- sile, est multiovulé. Le fruit est celui du hédyzarées: c'est une gousse divisée en articles. Les zornies sont des plantes des régions chaudes; on connaît la zornie à qua- tre feuilles, la sornie myriadena, etc. ZOROASTÉRISME (sté-rissm') n. m. Doctrine de Zoro- astre. ZOROASTRE, fondateur ou réformateur de la religion perse ou mazdéisme. La forme zende de ce nom est Zarat- houstra ou Zerdouct dans certains dialectes; le grec donne Zathraustés et Zoroastros. Quelques érudits regar- dent ce personnage comme complètement mythique; mais les hymnes nommés Gathas, qui font partie du Zend- Avesta, assurent l'existence d'un homme à l'esprit prophé- tique, ayant souffert, lutté, espéré. Eudoxe, Pline, Platon, Aristote placent sa naissance vers le vir siècle avant l'an- tiquité classique; les uns le font originaire de la Bactriane, les autres de l'Atropatène, dans l'Iran occidental. Des merveilles signalèrent sa naissance et sa vie. La Druge, lo démon Buiti et autres esprits impurs le persécutèrent à plusieurs reprises, mais Zoroastre triompha de tous les obstacles et, mis en rapport avec le grand dieu Ahura- Mazda, il en reçut le texte de l'Avesta et la mission d'al- ler enseigner la loi sainte à la cour du roi Vistacpa. Le roi fut définitivement gagné au mazdéisme et il éleva les premiers autels du feu. Zoroastre n'est pas seulement un instrument prophétique dans la religion mazdéenne; il a donné, d'après la légende, des acteurs au culte lui-même. De ses trois femmes, il ent plusieurs fils: Içatvactra, Ilva- récithra, Urvatatnara, Osedar, Osedarmah et Caosyat, qui figurent (presque tous avec le titre de sauveurs) dans les livres saints du mazdéisme. V. MAZDÉISME. ZOROASTRIEN, ENNE (stri-in, én) adj. Qui a rapport à Zoroastre ou à sa doctrine.- Substantiv. Partisan des doctrines de Zoroastre. On dit aussi ZOROASTRIQUE. ZOROASTRISME n. m. V. ZOROASTRE et AVESTA. 1428 ZOROBABEL, prince de Juda de la maison de David, à qui Cyrus rendit les vases du temple, et qui ramena la première colonie juive de l'exil de Babylone à Jérusalem. Sous sa direction, le culte fut rétabli et la construction du temple commencée. (535 av. J.-C.) ZOROCHE n. f. Minerai d'argent qui ressemble au talc. ZORONGO n. m. Danse espagnole très vive. ZOROPSIS (psiss) n. m. Genre d'arachnides aranéides, type de la tribu des zoropsinés, propres à la région médi- terranéenne et aux Canaries. ZORRILLA (Manuel Ruiz), homme d'Etat espagnol, né à Osma (Vieille-Castille) en 1834, mort à Burgos en 1895. Avocat à Madrid, il s'affilia an parti progressiste, fut élu en 1856 aux Cortès et se signala dans l'opposition par son ardente éloquence. Compromis dans l'insurrection du 22 juin 1866, à Madrid, il se ré- fugia à Paris, gagna Cadix lors de la révolution de septembre 1868, fit partie, comme ministre des travaux publics, du gouver- nement provisoire qui se substi- tua à la reine Isabelle, préconisa sans succès la candidature du duc de Gênes (déc. 1869) et dut démissionner. Président des Cor- tès (janv. 1870), il présenta à Amédée de Savoie, à Florence, le vote qui appelait ce prince au trône d'Espagne. Il fut promu président du conseil en rempla- cement du maréchal Serrano (1871), annonça des réformes, mais, devant la coalition des op- positions de droite et de gauche, ne put les réaliser et se retira. En juin 1872, malgré la situation troublée, il accepta de nouveau le pouvoir, mais il tomba par suite de l'abdica- tion du roi (11 févr. 1873). Il passa en Portugal, puis se rallia à la république (sept. 1874) et combattit la restauration alphonsiste, qui l'exila (févr. 1875). Réfugié à Paris, il lança, avec Nicolas Salmeron, un important manifeste (1876), fut accusé de conspirer contre le pouvoir de Ma- drid, fut expulsé de France (1877) et ne put y rentrer qu'en mars 1879. Autorisé par le cabinet Sagasta à retour- ner en Espagne (juin 1881), il s'y refusa, dirigea de Paris une active propagande républicaine (1888). Le suffrage universel ayant été établi (1890), Zorrilla fut élu aux Cortès, mais ne put exercer qu'une action affaiblie. Zorrilla. ZORRILLA Y MORAL (don José), poète lyrique et dramatique espagnol, né à Valladolid en 1817, mort à Madrid en 1893. Une pièce de vers, lue lors des funé- railles de Mariano de Larra, le fit connaître tout d'abord (15 févr. 1837). Il habita quelque temps Paris, où il publia, en 1852, son poème de Granada. En 1855, il partit pour l'Amé- rique et habíta Mexico jusqu'en 1866. Il retourna alors en Espa- gne et entra à l'Académie espa- gnole en 1885. Il mourait qua- tre ans plus tard. Ses oeuvres se composent : 1° de poésies lyriques proprement dites; 2º de légendes et récits poétiques; 3º de drames. Ses poésies lyri- ques se trouvent dans divers volumes publiés depuis 1837, et particulièrement dans le plus célèbre de ses recueils: los Can- tos del Trovador (1841). Ce fu- rent surtout ses légendes, ses traditions nationales, racontées en des vers pittoresques et fa- ciles, qui le rendirent populaire. On peut rattacher à ce genre de poésies son poème de Gra- nada, poema oriental, precedido de la Legenda de Alhamar, dans lequel il essayait de faire revivre la brillante civi- lisation des Maures d'Andalousie. Ses drames, empruntés également en grande partie à l'histoire légendaire de l'Es- pagne, sont très nombreux, et quelques-uns ont joui et jouissent encore d'une grande popularité. Tels sont : Don Juan Tenorio, le plus grand succès peut-être du théâtre espagnol moderne; el Zapatero y el Rey; el Puñal del Godo, etc. Zorrilla a été un poète éminemment espagnol par son imagination brillante et féconde, par une facilité excessive par l'harmonie sonore de son vers. Zorilla y Moral. ZOSIME le Panopolitain, savant grec, né à Pano- polis, en Egypte. Il vivait peut-être au i siècle de notre ère. Il est l'auteur d'ouvrages d'alchimie, dont il existe des manuscrits à la Bibliothèque nationale de Paris : Sur la composition des cieur, Sur la vertu des interprétations, Sur l'art sacré et divin, Sur les instruments et les fourneaux. ZOSIME (saint), prêtre et moine de la Palestine, né vers le milieu du ive siècle, mort centenaire vers le milieu du ve siècle. Il passa cinquante-trois ans dans un monas- tère, vénéré de tous, puis il se rendit dans un autre monas- tère, sur les bords du Jourdain. Un jour, comme il s'enfon- çait dans le désert de l'Arabie, il y rencontra sainte Marie l'Egyptienne, qui lui fit l'histoire de ses égarements et de sa pénitence. Elle le pria de revenir l'année suivante lui apporter la communion, mais, quand il revint, il la trouva morte et l'ensevelit. Fête le 4 avril. ZOSIME (saint), évêque de Syracuse, né vers l'an 570, mort vers l'an 660. Il fut élevé dans un monastère de Syracuse, dont il devint abbé, quoiqu'il l'eût quitté un mo- moment par amour du monde (607). C'est à sa rentrée qu'il fut ordonné prêtre. Il gouvernait ses religieux de- puis quarante ans, lorsqu'il fut élu évêque de Syracuse. -Fête le 30 mars. ZOSIME (saint), pape, vraisemblablement Grec de nais- sance, élu en 417, après la mort d'Innocent Ier, mort en 418. Trois conflits marquèrent son pontificat. L'évêque de Marseille, Proculus, et l'évêque d'Arles, Patroclus, se disputant la suprématie sur les provinces Viennoise et Narbonnaise, le pape se déclara pour l'évêque d'Arles, malgré les réclamations de plusieurs évêques du midi de la Gaule, et excommunia l'évêque de Marseille, que saint Jérôme nomme cependant un saint et savant pontife. Peu après, Celestius et Pélage, dont les doctrines avaient été