étaient au nombre de deux et Josué n'est point appelé fils de Navé dans le texte arménien de Tinscription. Nous pourrions encore ajouter quelques menus détails; mais ce qui précède est déjà plus que suffisant. Pour quiconque a étudié la manière dont Moïse de Khoren utilise ses sources, il est clair que le récit de Thistorien arménien ne dérive pas directement de celui de Pro- cope. En d'autres termes, le livre de Pro- cope n'a point servi de source à Moïse de Khoren. Entre les deux auteurs, il y en a un troisième qu'il s'agit maintenant de chercher.
Parmi les historiens qui ont reproduit le fait avancé par Procope et le texte de l'ins- cription, les uns, comme Evagrius') et Théo- phane*) (vers 81o), abrègent exactement leur modèle et ne changent rien à l'inscription; d'autres, au contraire, par exemple les ex- traits attribués par Cramer à Jean d'Asie*) et le Dictionnaire de Suidas,*) modifient cer- taines parties du récit et donnent un autre texte de l'inscription: Nous sommes des Cananéens qu'a mis en fuite le bri- gand Josué.*) C'est parmi ces derniers que nous trouverons la source de Moïse de Khoren.
La nouvelle formule de l'inscription ne porte point fils de Navé, mais elle a le
��1) H. E. IV, i8.
«) Chronographia, ed: C. de Boor, I., 200. «) Cramer, Ane c dota graeca paris. II. 389.
- ) Article Xavadv. Ed. Bemhardy, II, 2, col»
1593 et sv.
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