Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/50

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purement de style, et provient de l'affectation que met souvent Moïse de Khoren à employer des phrases bibliques. > Le Socrâte grec, au contraire, offre une divergence notable en disant que le roi partit pour la chasse le lendemain (Meê^ ijiiépav de è^sX&ovrc abrip elç &7]pav ♦ . . ). Quant au reste du récit, il continue d'être beaucoup plus développé chez Socrate que chez Moïse. * Celui-ci, surtout vers la fin, abrège tellement qu'il en devient diffi- cile à comprendre. 11 oublie même dé men- tionner la disparition du brouillard, laissant à l'intelligence du lecteur le soin de suppléer aux lacunes de sa narration. On n'écrit ainsi que lorsqu'on fait un résumé, jamais lorsqu'on raconte librement soi-même. D'autre part Moïse ajoute:

1» Deux passages bibliques relatifs à la natore de celte obscurité miraculeuse (Job, XXXVIIl, 34; Amos. V, 8).

2^ Le fait que Mihran se souvient de ce qui est arrivé à Tiridate, au moment où ce dernier partait, lui aussi, pour la chasse, et est frappé de terreur en pensant que les châ- timents divins peuvent également l'atteindre. Ce passage contient des expressions empruntées à Agathî nge. »

��II, 1 et passim.

2 Notons ici un petit détail qui n^est pent-être pas sans importance- M. de Kh. place la scène au milieu des montagnes (A if.d-nt.uipu ikpuiUg), Socrate mentionne aussi les montag^nes {j\L%kp tqi^uylA

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une particularité quUl ajoute au texte de Ruûu, où il est seulement question de forêts (in silvis). 8 Ed. Tiflis, p. 128; Ven. p. 160.

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