Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/51

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III. Moïse de Khoren raconte qu’après la conversion de Mihran et sur la demande de sainte Nouné, des messagers furent envoyés à S. Grégoire pour savoir ce qu’il ordonnait de faire en de pareilles circonstances. LlUuminateur répondit qu’il fallait, à son exemple, détruire les idoles et dresser la croix du Christ, en attendant l’arrivée de conducteurs spirituels. Le passage correspondant de Socrate se trouve à un tout autre endroit, vers la fin du chapitre, et les faits y sont exposés d’une manière bien différente : c^est à Constantin qu’on envoya des ambassadeurs, ^ après la conversion du peuple ibérien, pour traiter d’une alliance avec le peuple romain et demander un évêque et des prêtres.

Quant au récit du miracle, tel qu’il se trouve chez Moïse, les rapprochements de mots et les expressions caractéristiques ne permettent pas le moindre doute sur son origine. Voici en quels termes Socrate s’exprime : « Elle ordonna de dresser en un certain lieu le signe de la croix du Christ, mais comme ce n’était point Touvrage d’un artiste, il fut méprisé par beaucoup. La sainte femme passa alors toute la nuit en prières, et le lendemain la croix resplendissait de lumière, ce qui frappa d’étonnement tous ceux qui virent ce spectacle de loin ou de près. Ils furent ainsi confirmés dans leur foi. » • Le lecteur n’aura qu’à com ��1 Rufin ajoute : « A la demande de la captive » (captivsB monitis). Peat-être y a-t-il ici une lacune dans le texle grec de Socrate. Je n^ai malheureusement pas la traduction arménienne de ce passage.

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