Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/53

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Notons encore les additions suiv^antes qai ont contribué à changer Taspect de la narration originale :

1^ Des détails très circonatanciés, mais pea historiques, sur la divinité adorée par les habitants de Medzkhet et le culte tout particulier qui lui était rendu.

2^ Des renseignements topographiques fort exacts sur la situation de la ville entre deux fleuves, Tun grand (le Kour) et Tautre plus petit (l’Araghwa). *

Enfin notre chapitre 86 se termine par un rapide exposé de l’activité missionnaire de sainte Nouné dans les autres provinces de ribérie. Les textes de Socrate et de Kufin n’ont rien de pareil. Mais Moïse de Khoren semble avoir rédigé cette notice à l’imitation du résumé des travaux apostoliques de S. Grégoire qui se trouve chez Agathange ; ^ il avait ainsi l’occasion de citer quelques expressions géographiques empruntées à ce dernier, et pouvait se permettre d’ajouter immédiatement après : « Ainsi que te l’apprend Agathange » ( « /’^

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clausule qui termine Thistoire de sainte Nouné n’est point isolée dans l’œuvre de Moïse de Khoren. Elle se retrouve entre autres à la fin du chapitre 83, extrait, comme nous l’avons vu, de la ViedeS. Silvestre, et est appuyée également sur une courte mention d’Agathange

��i II est vraiment étrange que la traduction en arménien moderne de Khoren Stéphane reproduise (note 507) nne bévne commise d^abord par Langlois, et regarde le fleuve plus petit comme étant TAraxel

i Ed. de Tiflîs, p. 485 ; Yen., p. 624.

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