Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/88

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les faits dans un ordre artificiel plus favo- rable à nos conclusions. Au lecteur donc de se faire une opinion personnelle en étudiant chacun des seize fragments sur lesquels va porter la comparaison de l'Histoire d'Ar- ménie avec la Chronique de Malalas. U appréciera les textes, pèsera la valeur des rapprochements, et pourra ainsi tirer facile- ment lui-même les conséquences qui lui pa- raîtront résulter de son examen.

Plusieurs des passages que nous allons citer sont de nature à provoquer d'assez longs commentaires. Comme nous voulons nous borner à la recherche des sources de Moïse de Khoren, et non pas écrire les notes d'une édition savante, nos observations ont été réduites à ce qui est strictement nécessaire pour l'intelligence et la compa- raison des deux textes.

I. Moïse de Kh. II, 13. Malalas, p. 155 — 156.

l^fLitnu KpoTûOÇ

^iu^kugk ii^it»tuÊtnu^ yLtyakiqv <^Z^^ xara- p-fÊ^Sbux Xùaee.

Hérodote parle de cet oracle ambigu, mais n'en cite pas le texte J) Le vers pro- noncé par la Pythie:

Kpoïaoç ^AXuv âca^àç fxeydlrj)^ ^PZV^ xaTaX&aei nous a été transmis par Aristote.*) Malalas, qui est fort peu lettré, défigure le vers et en rompt

��1) Hérod. I, 53.

2) Rhetor. lll, 5.

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