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PATCHOULINE.
–––––––On a beau faire et beau dire,
–––––––À bas, à bas, les maris ;
LE CHŒUR.
–––––––On a beau faire et beau dire,
–––––––Rien n’égale les maris.

Scène III

BALABRELOCK, puis GRÉGORINE.
BALABRELOCK, seul.

Mais je m’amuse, ici, aux bagatelles de la porte. Et c’est par celle-ci qu’il faut que j’entre. (Il montre la porte grillée.) Entrerai-je, n’entrerai-je pas ? Et les autres que j’ai décidés à aller faire leur cour à l’hospodar !… Ils ne reviennent pas ! Ils sont dévorés, peut-être… ou, plus probablement, ils se seront arrêtés en chemin ! Les lâches ! Oh ! comme je les comprends.

GRÉGORINE, paraissant à gauche.

Mon petit père !…

BALABRELOCK.

Qu’est-ce que tu veux ?

GRÉGORINE.

Vous avez l’air agité !

BALABRELOCK.

Agité est faible ! bouleversé serait à peine suffisant ! Dame ! il s’agit de savoir si j’entrerai ou si je n’entrerai pas !

GRÉGORINE.

Où donc papa ?

BALABRELOCK.

Eh ! parbleu, chez l’hospodar ! Oh ! il n’y a pas à dire, il faut que j’entre ! et quand je pense qu’à l’heure qu’il est, Kasnoiseff, ton futur est peut-être digéré !

GRÉGORINE.

Oh ! papa, si ce n’était que ça !

BALABRELOCK.

Si ce n’était que ça, tu as raison ! on s’en consolerait ! mais