Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/150

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Si tu pouvais alors, dans ma tête insensée,
Voir tous les vils démons qui hantent ma pensée !…
Si ton amour savait combien alors en moi
D’amers ressentimens bourdonnent contre toi !!…
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


III

Je t’afflige, est-ce pas ? — mon ange aimé, pardonne ! —
Va, si ma sombre ardeur au dépit s’abandonne,
          Si j’ose amèrement
Te cadencer en vers d’impérieuses plaintes,
C’est que j’ai dans le cœur assez de choses saintes,
          Assez d’enchantement,

Pour te faire oublier le déplaisir funeste
Dont je ternis ton âme, azur chaste et céleste :
          C’est qu’au monde idéal,