Page:Oeuvres complètes de N. Macchiavelli, avec une notice biographique par J. A. C. Buchon.djvu/716

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ligion, dans les occasions même où ils étaient forcés de manquer à son observance ; qu’ils puuissaient quiconque avait la témérité de la mépriser.|page= 447}}

— XV. Comment les Samnites, dans une occasion désespérée, ont recours à la religion.
448
— XVI. Qu’au peuple accoutumé à vivre sous un prince conserve difficilement sa liberté, si par hasard il devient libre.
449
— XVII. Qu’on peuple corrompu qui devient libre peut bien difficilement conserver sa liberté.
451
— XVIII. De quelle manière, dans un état corrompu, on pourrait conserver un gouvernement libre s’il y existait déjà, ou l’y introduire s’il n’y était pas auparavant.
432
— XIX. Qu’un état qui a un excellent commencement peut se soutenir sous un prince faible ; mais sa perte est inévitable quand le successeur de ce prince faible est faible comme lui.
454
— XX. Qu’une succession de deux grands princes produit de grands effets ; et que, comme les républiques bien constituées ont nécessairement une succession d’hommes vertueux, elles doivent s’étendre et s’augmenter considérablement.
455
— XXI. Combien méritent d’être blâmés ou le prince ou la république qui n’ont point d’armée nationale.
Ib.
— XXII. Ce qu’il y a de remarquable dans le combat des Horaces et des Curiaces.
456
— XXIII. Qu’on ne doit point hasarder toute sa fortune sans employer toutes ses forces ; et que, pour cela, souvent il est dangereux de se borner à garder des passages.
Ib.
— XXIV. Les républiques bien constituées décernent des récompenses et des peines, et ne compensent jamais les unes par les autres.
457
— XXV. Que si l’on veut changer la constitution d’un état libre, on doit au moins conserver quelque ombre de ses anciennes institutions.
458
— XXVI. Qu’un prince nonvellement établi dans une ville ou dans une province conquise doit tout renouveler.
459
— XXVII. Que les hommes sont rarement tout bons ou tout mauvais.
Ib.

{{table|nodots|titre= — XXVIII. Pourquoi les Ro- 457 459

Chap. XXIX. Quel est le plus in- grat d’un peuple ou d’an prince. — XXX. Quels moyens doit employer un prince ou une république, pour éviter le vice de l’ingratitude ; et comment un général ou on citoyen peuvent éviter d’en être les victimes. — XXXI. Que les généraux ro- mains ne furent jamais pu- nis rigoureusement pour des fautes commises ; ils ne le furent même pas quand leur ignorance et leurs mauvaises opérations avaient occasionné les plus grands dommages à la ré- publique. Galimage mains furent moins in- grats envers lears conci- toyens que ne le fut le peuple d’Athènes envers C les siens. - - 460 Ib. SHAR 462 464 XXXII. Qu’une république ou un prince ne doivent pas différer, quand il s’agit de subvenir aux besoins de leurs sujets. XXXIII. Quand on mal est parvenu au plus haut pé- riode dans un état, il est plus sage de temporiser que de beurter de front. lb. XXXIV. Que la dictature fit toujours du bien, et jamais de mal à la répu- blique romaine. C’est l’au- torité dont les citoyens s’emparent qui nuit à la liberté, et non celle qui est conférée par les suf- frages du peuple. 463 dans XXXV. Pourquoi Rome, la création des dé- cemvirs fut-elle nuisible à Is liberté, quoiqu’ils eus- sent été nommés par les suffrages libres du peuple. 467 XXXVI. Que les citoyens qui ont été revêtus des plas grands emplois ne doivent pas dédaigner les moindres. 468 466 XXXVII. Des mouvements causés à Rome par la loi agraire ; qu’il est très- dangereux dans une répn- blique de faire une loi qui ait un effet rétroactif et qui detruise une ancienne coutume de l’état. XXXVIII. Les républiques faibles sout irrésolues, et ne savent ni délibérer ni prendre un parti. Si quel- quefois elles en preunent uu, c’est plus par néces- sité que par choix. XXXIX. Les mêmes acci- dents arrivent quelquefois chez des peuples bien dif- férents. XL. La création du décem- virat à Rome, et ce qu’il faut y remarquer ; où l’on considère entre autres Ib. 470 471 7 choses comment le même accident peut sauver ou perdre une république. Chap. XLI. Il est aussi imprudent qu’inutile de passer sans gradation, et de sauter, pour ainsi dire, de la mo- destie à l’orgueil, de la douceur à la cruauté. XLII. Combien les hommes peuvent aisément se cor- rompre. 3 3. 0 11 Bre Hares Sam update - 472 XLIII. Ceux qui combattent pour leur propre gloire sout bons et fidèles soldats. Ib. 475 Ib. XLIV. Une multitude sans chef ne peut rien faire ; et on ne doit pas se porter à des menaces avant de s’é- tre emparé de l’autorité. 476 XLV. Il est de mauvais exemple de ne pas obser- ver que loi, surtout de la part de ceux qui l’ont faite ; et rien de plus dangereux pour ceux qui gouvernent une ville que de renou- veler chaque jour les of- feuses envers le peuple. XLVI. Les hommes s’élt vent d’une ambition à une autre. Ou songe d’a- bord à se défendre, et ensuite à attaquer. 477 XLVI. Que les hommes en masse, quoique sujeta à se tromper sur les affai- res générales, ne se trom- pent pas sur les particu- lières. 16. - 478 comme XLVIII. Qui veut empêcher qu’une magistrature soit déférée à un homme vil ou méchant doit la faire de- msuder par un homme plas vil et plus méchant encore, ou par ce qu’il y a dans l’état de plus illus- tre et de plus vertuenx.

— XLIX. Si les villes libres dès leur origine, Rome, ont de la difficulté à trouver des lois qui les maintiennent en liberté, celles qui sont nées dans la servitude éprouvent l’impossibilité d’y réussir.
Ib.
— L. Que nul conseil, nul magistrat ne doit pouvoir arrêter la marche des affaires dans un état.
481
— LI. Qu’une république ou un prince doit se porter à faire par générosité ce à quoi la nécessité contraint.
482
— LII. Pour réprimer les excès et le danger d’un ambitieux en crédit dans une république, il n’est pas de plus sûr moyen, ni qui fasse moins d’éclat, que d’occuper avant lui le chemin qui conduit à cette élévation.
Ib.

{{table|nodots|titre= — LIII. Qu’on peuple désire souvent sa ruine, trompé par une fausse apparence de bien ; et qu’on le met