TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS CE VOLUME.
Notice sur Macchiavelli, par J. A. C. Buchou
Apologie pour Macchiavelli, en faveur des princes et des ministres d’état.
OUVRAGES HISTORIQUES.
HISTOIRE DE FLORENCE.
Dédicace.
Préface.
1450 à 1246 Livre premier.
MORCEAUX HISTORIQUES
1494 à 1498 I. Fragments.
1497 à 1499 II. Extraits de lettres écrites aux Dix de Balia.
— III. Portraits de quelques hommes florentins. — Pierre, fils de Gino Capponi. — Antonio Giacomini. — Messer Côme de Paxxi et Messer Francesco Pepi.
— IV. Discours prononcé devant les Dix sur les affaires de Pise.
— V. Révolte de Val-di-Chiana.
— VI. Comment le duc de Valentinois se défait de Vitelli, d’Olivier de Fermo, du seigneur Pagolo et du duc de Gravina de la maison des Orsini.
— VII. Vie de Castruccio Castracani de Lucques.
— VIII. Discours sur la réforme de la constitution de Florence, demandé à Machiavelli par Léon X.
— IX. Précis au gouvernement intérieur de la ville de Lucques.
— X. Tableau de la France.
— XI. Caractère des Français.
— XII. Tableau de l’Allemagne.
— XIII. Rapport sur les affaires d’Allemagoe, fait le 17 juin 1308.
— XIV. Instructions sur l’Allemagne et sur l’empereur.
— XV. Instructions données par Macchiavelli à Raphaël Girolami, ambassadeur du roi d’Espagne auprès de l’empereur.
— XVI. Discours inédit ou projet de discours devant la Balla, sur la nécessité de se procurer de l’argent.
OUVRAGES
RELATIFS À L’ART MILITAIRE.
L’ART DE LA GUERRE.
Prologue à Lorenzo Strozzi, gentilhomme florentin.
Appendice à l’Art de la guerre. — Plan d’un camp.
Deux provisions rédigées par Macchiavelli pour l’institution d’une milice nationale dans la république de Florence.
Première provision pour l’infanterie.
Seconde provision pour la cavalerie.
Consultation de Macchiavelli pour l’élection du commandant de l’infanterie.
Relation d’une visite faite par Macchiavelli pour fortifier Florence.
Lettre à F. Guiccardini, ambassadeur de Florence à Rome, relative aux fortifications à faire à Florence.
OUVRAGES HISTORIQUES.
POLITIQUES ET PHILOSOPHIQUES.
DISCOURS
SUR LA PREMIÈRE DÉCADE DE TITE-LIVE.
Nicolas Macchiavelli à Zanobi Buondelmonti et à Cosimo
Ruccellai.
Livre premier. — Avant-propos.
Chap. I. Quels ont été les commencements des villes en général, et surtout ceux de Rome.
— II. Des différentes formes des républiques. Quelles furent celles de la république romaine.
— III. Des événements qui furent cause de la création des tribuns à Rome. Leur établissement perfectionna la constitution.
— IV. Que la désunion du sénat et du peuple a rendu la république romaine puissante et libre.
— V. À qui plus sûrement confier la garde de la liberté, aux grands ou au peuple ; et lequel des deux cause plus souvent des troubles, de celui qui veut acquérir, ou de celui qui veut conserver ?
— VI. S’il était possible d’établir à Rome un gouvernement qui fît cesser les inimitiés qui existaient entre le sénat et le peuple.
— VII. Combien les accusations sont nécessaires dans une république pour y maintenir la liberté.
— VIII. Autant les accusations sont utiles dans une république, autant la calomnie y est pernicieuse.
— IX. Qu’il faut être seul pour fonder une république ou pour la réformer en entier.
— X. Qu’autant sont dignes d’éloges les fondateurs d’une république ou d’une monarchie, autant méritent de blâme les fondateurs d’une tyrannie.
— XI. De la religion des Romains.
— XII. Qu’il est important de faire grand cas de la religion. Ruine de l’Italie pour avoir, par les intrigues de la cour de Rome, manqué à cette maxime.
— XIII. Comment les Romains se sonraient de la religion pour établir des lois, favoriser leurs entreprises et arrêter les séditions.
— XIV. Que les Romains interprétaient les auspices suivant le besoin qu’ils en avaient ; qu’ils mettaient infiniment de prudence à paraître observer leur religion, dans les occasions même où ils étaient forcés de manquer à son observance ; qu'ils poussaient quiconque avait la même témérité de la mépriser.
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— XV. Comment les Samnites, dans une occasion désespérée, ont recours à la religion.
— XVI. Qu’au peuple accoutumé à vivre sous un prince conserve difficilement sa liberté, si par hasard il devient libre.
— XVII. Qu’on peuple corrompu qui devient libre peut bien difficilement conserver sa liberté.
— XVIII. De quelle manière, dans un état corrompu, on pourrait conserver un gouvernement libre s’il y existait déjà, ou l’y introduire s’il n’y était pas auparavant.
— XIX. Qu’un état qui a un excellent commencement peut se soutenir sous un prince faible ; mais sa perte est inévitable quand le successeur de ce prince faible est faible comme lui.
— XX. Qu’une succession de deux grands princes produit de grands effets ; et que, comme les républiques bien constituées ont nécessairement une succession d’hommes vertueux, elles doivent s’étendre et s’augmenter
considérablement.
— XXI. Combien méritent d’être blâmés ou le prince ou la république qui n’ont point d’armée nationale.
— XXII. Ce qu’il y a de remarquable dans le combat des Horaces et des Curiaces.
— XXIII. Qu’on ne doit point hasarder toute sa fortune sans employer toutes ses forces ; et que, pour cela, souvent il est dangereux de se borner à garder des passages.
— XXIV. Les républiques bien constituées décernent des récompenses et des peines, et ne compensent jamais les unes par les autres.
— XXV. Que si l’on veut changer la constitution d’un état libre, on doit au moins conserver quelque ombre de ses anciennes institutions.
— XXVI. Qu’un prince nonvellement établi dans une ville ou dans une province conquise doit tout renouveler.
— XXVII. Que les hommes sont rarement tout bons ou tout mauvais.
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Chap. XXIX. Quel est le plus in-
grat d’un peuple ou d’an
prince.
— XXX. Quels moyens doit
employer un prince ou une
république, pour éviter le
vice de l’ingratitude ; et
comment un général ou
on citoyen peuvent éviter
d’en être les victimes.
— XXXI. Que les généraux ro-
mains ne furent jamais pu-
nis rigoureusement pour
des fautes commises ; ils ne
le furent même pas quand
leur ignorance et leurs
mauvaises
opérations
avaient occasionné les plus
grands dommages à la ré-
publique.
Galimage
mains furent moins in-
grats envers lears conci-
toyens que ne le fut le
peuple d’Athènes envers C
les siens.
-
-
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Ib.
SHAR
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XXXII. Qu’une république
ou un prince ne doivent
pas différer, quand il s’agit
de subvenir aux besoins
de leurs sujets.
XXXIII. Quand on mal est
parvenu au plus haut pé-
riode dans un état, il est
plus sage de temporiser
que de beurter de front. lb.
XXXIV. Que la dictature
fit toujours du bien, et
jamais de mal à la répu-
blique romaine. C’est l’au-
torité dont les citoyens
s’emparent qui nuit à la
liberté, et non celle qui
est conférée par les suf-
frages du peuple.
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dans
XXXV. Pourquoi
Rome, la création des dé-
cemvirs fut-elle nuisible à
Is liberté, quoiqu’ils eus-
sent été nommés par les
suffrages libres du peuple. 467
XXXVI. Que les citoyens
qui ont été revêtus des
plas grands emplois ne
doivent pas dédaigner les
moindres.
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XXXVII. Des mouvements
causés à Rome par la loi
agraire ; qu’il est très-
dangereux dans une répn-
blique de faire une loi qui
ait un effet rétroactif et
qui detruise une ancienne
coutume de l’état.
XXXVIII. Les républiques
faibles sout irrésolues, et
ne savent ni délibérer ni
prendre un parti. Si quel-
quefois elles en preunent
uu, c’est plus par néces-
sité que par choix.
XXXIX. Les mêmes acci-
dents arrivent quelquefois
chez des peuples bien dif-
férents.
XL. La création du décem-
virat à Rome, et ce qu’il
faut y remarquer ; où l’on
considère entre autres
Ib.
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choses comment le même
accident peut sauver ou
perdre une république.
Chap. XLI. Il est aussi imprudent
qu’inutile de passer sans
gradation, et de sauter,
pour ainsi dire, de la mo-
destie à l’orgueil, de la
douceur à la cruauté.
XLII. Combien les hommes
peuvent aisément se cor-
rompre.
3
3.
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Bre
Hares
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XLIII. Ceux qui combattent
pour leur propre gloire
sout bons et fidèles soldats. Ib.
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Ib.
XLIV. Une multitude sans
chef ne peut rien faire ; et
on ne doit pas se porter à
des menaces avant de s’é-
tre emparé de l’autorité. 476
XLV. Il est de mauvais
exemple de ne pas obser-
ver que loi, surtout de la
part de ceux qui l’ont faite ;
et rien de plus dangereux
pour ceux qui gouvernent
une ville que de renou-
veler chaque jour les of-
feuses envers le peuple.
XLVI. Les hommes s’élt
vent d’une ambition à
une autre. Ou songe d’a-
bord à se défendre, et
ensuite à attaquer.
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XLVI. Que les hommes
en masse, quoique sujeta
à se tromper sur les affai-
res générales, ne se trom-
pent pas sur les particu-
lières.
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comme
XLVIII. Qui veut empêcher
qu’une magistrature soit
déférée à un homme vil ou
méchant doit la faire de-
msuder par un homme
plas vil et plus méchant
encore, ou par ce qu’il y
a dans l’état de plus illus-
tre et de plus vertuenx.
— XLIX. Si les villes libres dès leur origine, Rome, ont de la difficulté à trouver des lois qui les maintiennent en liberté, celles qui sont nées dans la servitude éprouvent l’impossibilité d’y réussir.
— L. Que nul conseil, nul magistrat ne doit pouvoir arrêter la marche des affaires dans un état.
— LI. Qu’une république ou un prince doit se porter à faire par générosité ce à quoi la nécessité contraint.
— LII. Pour réprimer les excès et le danger d’un ambitieux en crédit dans une république, il n’est pas de plus sûr moyen, ni qui fasse moins d’éclat, que d’occuper avant lui le chemin qui conduit à cette élévation.
{{table|nodots|titre= — LIII. Qu’on peuple désire souvent sa ruine, trompé par une fausse apparence de bien ; et qu’on le met
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