Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome I, trad Defauconpret, 1830.djvu/468

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Note 7. — Paragraphe xxii.

La représentation de Robin Hood et de sa bande était le spectacle favori de ces fêtes populaires. Ces espèces de pièces, dans lesquelles des rois n’avaient pas dédaigné de jouer un rôle, furent prohibées en Ecosse par un statut du sixième parlement de la reine Marie, Une émeute sérieuse força les magistrats à renoncer à la répression de ceux qui continuèrent cet amusement. Robin Hood se maintint aussi contre les prédicateurs de la réforme.

Note 8. — Paragraphe xxiii.

Le Douglas du poëme est un personnage imaginaire, oncle supposé du comte d’Angus; mais la conduite que tint le roi avec le laird de Kilspendie, un des Douglas bannis, suivant l’historien Hume de Godseroft, prouve que je n’ai rien exagéré.

« La haine implacable du roi contre les Douglas se montra encore dans la manière dont il accueillit Archibald de Kilspendie, qu’il avait tant aimé pendant son enfance, et qu’il appelait alors son Gray-Stel ( Gray-Stel était un des héros de l’ancienne chevalerie écossaise ). Archibald avait été banni en Angleterre ; mais il ne put sympathiser avec une nation qui réunit à un orgueil insupportable et à la plus haute opinion d’elle-même le mépris des autres peuples.

«Il se hasarda donc de revenir en Ecosse, pour essayer do fléchir la rancune du roi, et fut se jeter à ses genoux dans le parc de Stirling ; mais Jacques le reconnut, et ne fit pas semblant de le voir. Archibald se retira désolé : il demanda un verre d’eau à la grille ; mais on le lui refusa , de peur que le roi ne s’en offensât. Le prince le sut, et en fit des reproches aux gens de sa maison, ajoutant que, s’il n’avait pas juré qu’aucun Douglas ne le servirait jamais, Archibald serait rentré en grâce, etc., etc.»

( Hume de Godscroft )
Note 9. — Paragraphe xxiv.

Le prix de la lutte était un bélier et un anneau.



CHANT VI.


Note I. — Paragraphe iii.

Les armées écossaises étaient composées de la noblesse et des barons avec leurs vassaux, qui étaient tenus au service militaire. L’autorité patriarcale des chefs de clans dans les montagnes et sur les frontières était d’une nature différente, et quelquefois peu d’accord avec les principes de la féodalité ; elle était fondée sur la patria potestas exercée par le Chef, qui représentait le père de toute la tribu, et à qui on obéissait souvent contre son supérieur féodal.

Il paraît que Jacques V fut le premier qui introduisit dans les armées écossaises une compagnie de mercenaires, qui formaient une garde pour le roi, et qu’on appelait les gardes à pied.

Le poète satirique sir David de Lindsay ( Ou l’auteur du prologue de la comédie The Estates ) a choisi pour un de ses personnages un certain Finlay, des gardes à pied, qui, après beaucoup de rodomontades, est mis en fuite par le fou, qui lui fait peur avec une tête de mouton au bout d’une perche. J’ai donné à mes soldats les traits grossiers des mercenaires de ce temps-là, plutôt que ceux de ce Thraso écossais; ils