Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/237

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pour ne pas éveiller l’attention générale du dortoir, tout le gracieux effarouchement d’un petit nid surpris à l’improviste. L’envahisseur dut se retirer en s’excusant d’avoir fait une méprise. La nuit s’écoula sans amener aucun autre incident.

A peine l’aurore aux doigts de rose s’était-elle montrée, que les deux employés de Pullmann apparurent encore. Hommes et femmes s’élancèrent de leurs couchettes et firent leur toilette plus ou moins ensemble sous les cabinets de toile. Puis la place fut cédée aux agents de la compagnie qui remirent en un clin d’œil toutes les choses dans leur ordre habituel. Après avoir dormi chacun de notre côté, nous nous retrouvâmes tous, dans le salon, aussi frais et aussi dispos que si nous avions passé la nuit à l’hôtel.