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LA VILLE ENCHANTÉE

der indéfiniment du côté de Semur. J’allais et venais d’un groupe à l’autre, essayant de les secouer. Agnès elle-même me donnait du souci. Je ne crois pas être injuste envers Mme Martin. En vérité, c’est une sainte. Mais, avec ces natures enthousiastes, quand la première exaltation est passée, la faiblesse reprend le dessus. Elle s’était mise allègrement en route, légère comme une jeune fille, et entraînant tout le monde derrière elle. Mais bientôt, elle ralentit le pas comme les autres. Elle souriait toujours, mais ses larmes l’étouffaient. « Courage, ma fille, lui criai-je, courage ! encore un effort et nous arrivons. Pense au travail qu’il nous faudra faire, quand nous serons là. Où logerons-nous tout ce monde ? Enfin, nous verrons bien. On pourra mettre plusieurs lits dans la grande chambre où est