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Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/289

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LA VILLE ENCHANTÉE

signe de la tête, comme pour lui dire : oui, et elle me répondait par un sourire plein d’espérance. Pauvre espérance, hélas ! je le savais trop. Quand elle me revenait toute triste et les yeux mouillés : « Je te l’avais bien dit, ma petite », lui faisais-je, mais elle : « Ce sera pour la prochaine fois, madame », et vivement elle s’essuyait les yeux avec son tablier.

Nos enfants du moins étaient au bonheur. La vieille sœur Mariette — nous l’appelions ainsi parce que son nom : Marie de la Consolation, est trop long — était chargée de les surveiller. Environnée de cette marmaille, la bonne fille rayonnait de sérénité. On ne la voyait jamais sur la terrasse parmi les groupes qui regardaient du côté de Semur. Et sans doute, elle aimait bien son couvent et son hôpital, mais, que vou-