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LA VILLE ENCHANTÉE

leurs caresses ne peuvent pas être plus douces que les siennes.

« Que Dieu te bénisse, mon enfant, lui dis-je.

— Vous êtes si bonne ! répondit-elle. C’est vous qui me donnez du courage. Et maintenant ma résolution est prise. Il faut que je descende, que je dise à Martin le projet que j’ai dans le cœur. »

Il faisait presque jour maintenant. Je la regardai et je reconnus vite en elle cet air de décision inflexible qu’elle prend quelquefois. « Que veux-tu faire, ma fille ? Prends garde et ne risque pas le bonheur de mon fils en allant à quelque danger. Il t’aime plus que tout au monde.

— Il vous aime tant aussi, ma mère, dit-elle.

— Oui, oui, répondis-je, il aime sa mère,