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LA VILLE ENCHANTÉE

Que pouvais-je dire ? Les autres porteuses se préparaient à descendre. J’aidai vivement Agnès à remplir sa corbeille où je disposai moi-même un peu de linge fin parfumé de lavande. Cela ferait plaisir à mon fils qui verrait bien que cela venait de moi. J’aurais voulu faire une partie du chemin avec ma fille en prenant ma part du fardeau. Mais c’était trop pour ma faiblesse. Après un dernier adieu, je revins m’asseoir sur le petit banc.

J’avais la tête libre maintenant et je laissais leur cours à mes réflexions. Qu’est-ce que tout cela pouvait bien vouloir dire ? Certes on avait eu grand tort de fermer cette chapelle, et de priver les malades de la sainte messe. Mais quoi ! Dieu n’avait-il pas toléré de plus graves scandales sans intervenir ? Et cependant l’outrage fait à ces