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cène. Nous n’y trouvons pas non plus de fêtes, outre le jour du Seigneur. Les fidèles s’édifiaient et s’exhortaient entre eux (Rom. XII, 8 ; XV, 14 ; 1 Thess. V, 11). Les ministères et les autres dons s’exerçaient librement (1 Pier. IV, 10). L’évangélisation, à Antioche du moins, se faisait avec l’église (Act. XI, 26), et les ouvriers du Seigneur étaient soutenus par les fidèles (1 Cor. IX, 14 ; 1 Tim. V, 18 ; Luc X, 7 ; 3 Jean 6, 7, 8). Les assemblées étaient gouvernées par les apôtres, tout d’abord, puis par les serviteurs de l’Évangile et par le service auxiliaire des anciens. Les diacres, ou serviteurs, étaient chargés des soins temporels. « Les églises, par toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étaient en paix, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles étaient multipliées par la consolation du Saint-Esprit » (Act. IX, 31).

Enfin, l’église attendait le retour du Prince de la vie (1 Cor. I, 7 ; Phil. III, 20 ; Hébr. IX, 28) ; et c’était là ce à quoi elle était constamment exhortée par les apôtres du Seigneur (1 Thess. I, 10 ; 2 Thess. III, 5 ; Tite II, 13 ; Jaq. V, 7, 8 ; 1 Pier. I, 13).

    nomen scriptum sacramenti) appliqué à la grande Babylone. (Voir Bibliorum sacrorum latinæ versiones antiquæ, seu Vetus Italica, etc. : cura et studio L. Petri Sabatier.)
    De tout ceci résulte que ces traducteurs ont travaillé sur tous ces textes avec licence et avec inintelligence quant au mystère de Christ. Une méprise comme celle qui concerne Éph. V, 32, n’eût pas été possible si la foi chrétienne fût demeurée ce qu’elle était au commencement. Du reste, cette faute, les versions orientales ne l’ont pas commise (Voir la Polyglotte de Londres).