à faire ce qui est possible pour reconstruire, quoique en partie, un culte collectif ?
Si de là nous passons au Nouveau Testament, nous y trouvons essentiellement trois promesses qui sont des réponses à la question proposée. Et cela premièrement parce qu’elles concernent toute l’économie actuelle, et secondement parce qu’elles sont réalisables, quel que soit l’état extérieur de l’église ici bas.
Et d’abord le Seigneur a bien voulu s’engager à se trouver toujours au milieu, ne fût-ce même que de deux ou trois, réunis en son nom (Math. XVIII, 20). Cette précieuse promesse s’applique, en général et en particulier, à tout cas pour lequel des fidèles sont réunis en son nom, et peut recevoir sa réalisation malgré la dislocation de l’église, puisqu’elle s’applique même à deux ou trois disciples.
Deuxièmement, (dans 1 Cor. XI, 26) l’apôtre dit positivement aux chrétiens : « Toutes les fois que vous mangez[1] de ce pain et que vous buvez[2] de cette coupe, vous annoncez[3] la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il
- ↑ Non pas mangerez.
- ↑ Non pas boirez.
- ↑ Non pas annoncerez.
Par suite de cette traduction vicieuse, on considère assez généralement cette parole comme ayant été prononcée par la bouche du Seigneur quand il institua la cène ; mais on ne réfléchit pas qu’il aurait dit : « Vous mangerez, vous boirez, vous annoncerez ma mort (et non pas la mort du Seigneur) ;