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vienne. » Ainsi jusqu’à ce que le Seigneur revienne, la cène est célébrée dans son église, quel que soit l’état de cette église. La cène, malgré les altérations que les hommes lui ont fait subir, la cène a été solennisée jusqu’à présent par les chrétiens, et même au sein de la Babylone, et elle le sera jusqu’au retour du Prince de la vie.

Troisièmement enfin, dans Éph. IV, 11, 12, 13, le Saint-Esprit, en parlant des dons que le Sauveur a répandus parmi les hommes, dit : « Lui-même a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour l’assemblage des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous nous rencontrions tous dans l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, dans l’état d’un homme parfait, à la mesure de la par faite stature de Christ. »

D’après cette même épître, les apôtres et les prophètes sont les ministères fondateurs[1] du temple spirituel qui est l’église ; et les évangélistes, ainsi que les pasteurs et docteurs, sont des ministères continuateurs pour poursuivre la

    tandis que Paul, lui, a écrit : vous mangez, vous buvez, vous annoncez, ce qui indique assez que ce n’était pas la première fois que la cène était célébrée et que les chrétiens étaient, au contraire, dans l’habitude bien établie de rompre le pain entre eux.

  1. « Édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, dont la pierre angulaire est Jésus-Christ » (Éph. II, 20).