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nos sœurs toutes les personnes chez lesquelles nous apercevons la repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ (Act. XX, 21), la nouvelle naissance (Jean, III, 3) et la présence de cet Esprit duquel un apôtre nous déclare que si quelqu’un n’a pas « l’Eprit de Jésus-Christ il n’est point à Lui » (Rom. VIII, 9).

Accueillons nos frères quelles que soient les dénominations diverses auxquelles ils appartiennent. Dans des réunions de communiants il n’y a ni baptistes ni pédobaptistes, par exemple : il n’y a plus que des chrétiens, et toutes les désignations humaines s’évanouissent momentanément.

Accueillons aussi les croyants les plus faibles, pourvu que nous puissions discerner chez eux quelques indices de vie spirituelle. La cène n’appartient-elle pas à tout disciple, et voudrions-nous risquer de priver de cette précieuse bénédiction, même le plus chétif des fidèles, lorsqu’il n’est pas dans un état de chute ?

Et après avoir pris toutes ces précautions indispensables, gardons-nous de considérer nos réunions de communiants comme étant, par cela seul, absolument pures et composées uniquement de vrais chrétiens où de chrétiens impeccables. Ne perdons pas de vue que nous accueillons au milieu de nous comme frères et sœurs en Jésus toutes les personnes qui nous paraissent nées de Dieu ; mais que nous ne pouvons faire davantage et que la connaissance du secret des cœurs appartient au Seigneur seul. L’église, dans sa réalité spirituelle, ne con-