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SAINT-CYR

En 1821, la Congrégation des filles de la Charité consentit à se charger de la maison de Saint-Cyr et y installa plusieurs religieuses du monastère de Caen. Elle obtint du gouvernement des sommes importantes pour faire des réparations.

Il ne reste de l’ancien monastère, qu’un vieux bâtiment avec cloître et l’église conventuelle.

Des constructions immenses ont été édifiées depuis plusieurs années. Cette communauté comprend une maison de refuge pour les repenties et une maison de préservation pour les jeunes filles orphelines et abandonnées. Les sœurs leur donnent les premières notions de l’instruction et s’efforcent surtout de leur apprendre divers travaux manuels pour les mettre en état de gagner honorablement leur vie. Il y a 90 religieuses, 250 pénitentes et 200 préservées qui n’ont aucun contact avec les autres. Elles suivent les règles de la vie religieuse et se consacrent entièrement au cloître.

Nous rentrerons en ville par le faubourg de Brest dont une partie s’est appelée longtemps la Perrière et le Bourg l’Évêque.

La perrière était une carrière de mauvaise pierre qui servit longtemps à la construction des maisons de Rennes.

C’est là nécessairement une des causes pour laquelle Rennes ne possède aucun vieux monument remarquable. Les voies de com-