Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/127

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places étant tenues par Dal Singh comme une dépendance du Soukartchaki-misal. Dal Singh était tombé en disgrace peu de temps avant sa mort.

Les dissensions des quatre fils de Timour Shah, Hameïoun, Mahmoud, Shah Zaman et Shah Shoudja, commencèrent alors à diviser l’empire afghan, à y avilir l’autorité royale. Cet état de choses encouragea Randjit Singh à diriger ses vues vers l’ouest, et après avoir fêté le Dasrah[1], à Lahor, par des excès encore plus


    tas. Les Sikhs changèrent le nom de cette ville lorsqu’ils la prirent en 1770. (Note de l’auteur.)

  1. Sur cette fête, voy. le Mémoire de Sir John Malcolm, dans les Bombay Transactions, vol. III, pages 73-89. D’après sir John, dasrah vient de dasmi dasrah, la dixième nuit ; la fête tirerait ainsi son nom de sa durée ; mais cette étymologie est sévèrement critiquée par le rédacteur du Quarterly oriental Magazine (v. II, p. 226, Calcutta, 1814), qui donne pour étymologie de ce mot Daçahara, épithète de Ganga, qui signifie la déesse qui expie (ôte) les dix péchés. Cette fête est célébrée, selon cet auteur, en commémoration de la descente de cette déesse dans le mois djeïeschth (juin-juillet.) Mais comme la déesse Darga, épouse de Siva, porte aussi ce nom, ce mot