Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/157

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être que sur tous les autres, sur la fixation des frontières respectives et des droits communs. Ces différends, toutes les fois qu’ils se sont élevés, ont nécessité l’arbitrage des officiers anglais, et donné lieu à de fréquens appels au gouvernement suprême de Calcutta. La régularisation des successions est encore un objet qui a requis dès l’origine les soins du pouvoir protecteur ; lorsqu’il n’y a pas d’héritier reconnu par la coutume et les lois des Sikhs, c’est la puissance protectrice qui est considérée comme héritière légitime.

Jusqu’en 1812, les devoirs de la protection et le soin de vider tous ces différends, bien qu’ils aient donné beaucoup d’occupation au colonel Ochterlony, chargé des affaires sikhes, n’ont cependant rien produit d’assez important pour être mentionné ici. Cette année-là cependant les désordres qui éclatèrent à Patiala par suite de la faiblesse du radja, produisirent une crise qui nécessita notre intervention. Le territoire protégé fut envahi par un pillard, contre qui le radja fut requis de fournir son contingent de cavalerie. Ce chef occupait un territoire d’un