Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/344

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 322 —

Les bons et mauvais présages[1], les jours heureux et malheureux, les heures particulières du jour et de la nuit convenables pour commencer un voyage ou rentrer chez soi,

    une plainte semblable contre son oncle Darva Singh ; et cependant ces deux hommes étaient d’un esprit beaucoup plus large et plus ferme que leurs voisins. Ratan Kounwar, veuve de Mehtab Singh, chef de Thanesar, avait adopté un pauvre enfant malade, à qui elle s’attacha d’une manière extraordinaire, espérant vainement qu’il pourrait un jour lui succéder dans ses biens. Cet enfant mourut en 1828, et Ratan Kounwar, dans l’excès de sa douleur, porta une plainte en forme contre son neveu Djamerat Singh, qu’elle accusait d’avoir causé par la magie la mort de son protégé. Elle ne put produire d’autres preuves que quelques habits et un prétendu ordre de poursuivre son fils jusqu’à la mort. La plainte fut écartée pour cause d’absurdité, et Ratan Kounwar se consola en adeptant un autre enfant. En septembre 1829, un thanadar de la rani de Thanesar pendit un brahmane suspect de magie. La rani renvoya le thanadar absous. (Note de l’auteur.)

  1. Entendre sur son côté droit chanter une perdrix lorsqu’on entre dans une ville ; — des grues volant de gauche à droite ; — la rencontre d’une personne découverte ; — le croassement d’une pie quand on entre dans