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légers. Une habitude nommée hounda-bara est très répandue dans la classe commerçante. Un négociant confie le commandement de sa caravane à un Nanakpoutra qui prend l’engagement, moyennant une certaine somme, de la conduire en acquittant les droits de Djaghadri à Amritsar, l’entrepôt des états sikhs. Les Nanakpoutras, en vertu du respect attaché à leurs personnes comme descendans de Nanak, fondateur de la secte des Sikhs, jouissent de certaines immunités et sont moins sujets que d’autres aux tracasseries de l’administration des douanes. Un bima ou marché d’assurance peut aussi se conclure à forfait avec les marchands nouharias, pour tous les pays de l’Inde. Un chef qui exercerait des vexations contre les commerçans, s’exposerait à perdre une partie de son revenu, car la route des marchandises changerait bien vite pour passer par le territoire d’un autre chef qui, avec le pouvoir de protéger les commerçans, aurait la volonté d’encourager le transit.

Les femmes sikhes ne montent pas sur le bûcher avec le cadavre de leurs maris. Une