Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/11

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fdil SYmp(o/nafi(/iie (jaan écrivain de talent, M. André Barre, ait choisi en iqio le Svnibolismc comme thèse pour répreuve de doctorat es lettres : ce <pii ne Va pas empêché d'être reçu avec les félicitations du jury , que présidait, dit-on, M. limite Faguet.

.1 la vérité, il ne faut pas trop presser le sens du mot symboliste. Uopiidon commune range sous cette étiquette tous les poètes qui, vers i8S5, se réclamant de Verlaine et de M(dlarmé, entendaient protester contre le naturalisme triomphant. La critique, déroutée et mal instruite, essaya de les discréditer au début sous le nom de Décadents. C'est Moréas qui, dans une lettre au Figaro, le I S septembre 1886, proposa la dénomination de symbolistes comme la seule capable de désigner raisonnablement la tendance, à cette époque, de l'esprit créateur en art.

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il/™* Osmont tente de nous donner du Symbolisme une explication. « J'appellerai symbolisme, dit-elle en substance, les œuvres conçues en réaction du roman- tisme et du naturfdisme et qui cherchent non plus à énoncer un fait, un sentiment, une idée, mais à les sug- gérer par l'image et la musique. » Cette définition est valable à condition de ne considérer du romantisme que son goût de l'anecdote, du fait-divers , son ton déclamatoire, sa phraséologie creuse. Les symbolistes

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