Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/111

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de ('('ii\ à (jul la raison Iminaiiic — paiivio guide d ailleurs — sulVil pour se eoudiiire dans nos rudes eliemins, et l'idéal auLiélique se froisse ( ruellerueut sur les han(juetles j)()nssiéreuses du Clou ou de l'Aue Kouge. Il était bien ddïieile de reconnaître dans le malheureux elVondré dans des piles de soucoupes le pèlerin de Sagesse, renclianteur des Fêtes galantes. J'en coivnais que cette vue a rendus profondément injustes envers l'un des plus grands poètes que la France ait jamais produits.

liuiné de corps et d àme, vieilli bien avant le temps, A erlaine mourut le 8 janvier 1896, dans un .tout petit logement de la rue Descartes, où l'amitié du comte Kobert de Montesquiou veilla sur sa mort comme elle avait soutenu ses heures difFiciles,

II

Verlaine avait été élu « prince de poètes » à la mort de Leconte de Lisle : il l'eût été sans élection et du fait même de son œuvre. Toute admiration va vers lui dès qu'on lit ses poèmes, surtout dans une sélection qui nous épargne certaines rencontres gênantes'.

I. Le Choix de poésies de ] erlaine, paru chez Fasqucllc par les soins de François Copp«!'C, est de tous points excellent.