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lade avant tout, deviendra ainsi un véritable service public.

Un nouveau poison mortel, 5000 fois plus violent que la strychnine et ne laissant pas de trace, a été dégagé des herbes du Transvaal par le Dr Green et a reçu nom Adenis.

L’incinération, mouvement international. Les fours sont établis maintenant à l’électricité. La ville d’Helsingborg a réalisé tout un ensemble funéraire, avec four crématoire, jardin, salle de méditation, chapelle, monument artistique et lui a donné le nom de Temple de la Paix.

La médecine sociale. — La santé publique dispose aujourd’hui de vastes établissements : hôpitaux, cliniques, dispensaires et des relations avec les agglomérations urbaines, les usines et les fermes. La psychiâtrie sociale, les instituts d’hygiène mentale, les asiles d’aliénés.

Dans toutes les colonies, les hygiénistes modernes ont trouvé un magnifique champ d’application.

Un lent travail d’adaptation doit intervenir des peuples colonisés aux exigences d’une vie nouvelle. Avec une hardiesse étonnante, on a voulu y supprimer les maladies endémiques pour n’avoir pas à les soigner.

Les besoins de l’homme physique. — Les besoins de l’homme sont fondés sur son organisme physique (respirer, manger, boire, dormir, se protéger de la chaleur et du froid, donner satisfaction au besoin génésique). L’hygiène privée règle ces besoins à titre personnel ; l’hygiène publique le fait au titre collectif. L’économie met l’homme à même d’y pourvoir. L’éducation et la morale les forme et les discipline. L’intellectualité les raffine, les sublimise, en fait le fondement de fonctions d’un ordre plus élevé.

Alimentation. — La base de notre alimentation repose en principe sur un trépied. 1° Protides (viandes, azotes). 2° Glycides (légumineux, hydrates de carbone).