Page:Otlet - Problèmes internationaux et la guerre.djvu/38

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magne : Caractère belliqueux de l’ultimatum autrichien, — Ultimatum connu de l’Allemagne. — Attitude des Puissances qui font des premières tentatives de conciliation ; celles-ci repoussées par l’Allemagne et l’Autriche. — Réponse serbe, qui fait des concessions inspirées de recommandations russes. — Démarche de l’Allemagne auprès de la France, pour qu’elle insiste auprès de la Russie. — Deux tentatives ultérieures de conciliation, présentées, l’une par l’Angleterre (proposition de conférences des ambassadeurs à Londres), l’autre par la Russie (conversation directe entre Pétrograde et Vienne), sont repoussées par l’Allemagne et l’Autriche. — La Triple Entente et l’Italie poursuivent cependant les négociations, mais l’Allemagne a une attitude fuyante ; elle lance un ultimatum à la Russie concernant sa mobilisation. — Démarche de l’Allemagne auprès de l’Angleterre pour obtenir sa neutralité. — La Russie offre de cesser toute mesure militaire si I*Autriche élimine de son ultimatum les clauses qui portent atteinte à la souveraineté de la Serbie ; l’offre est repoussée. — Un ultimatum est lancé par l’Allemagne à la Russie. Alors une nouvelle formule de transaction élaborée par l’Angleterre et la Russie, acceptée par l’Autriche, mais repoussée par l’Allemagne ; l’Autriche avancerait son armée en Serbie, puis reconnaissant que c’est une question européenne, s’arrêterait et soumettrait la question aux puissances. — Échanges, sans suite, de télégrammes personnels entre les empereurs de Russie et d’Allemagne. — Finalement, déclaration de guerre par l’Allemagne à la Russie et à la France.

Pour leur défense, les Allemands allèguent : Ce sont les Alliés qui sont responsables de la guerre européenne, elle aurait pu être localisée

    chure allemande de réfutation, Prof. Schiemann, Un calomniateur ; Article d’Engelbert Pernerstorfer, Pensée d’un neutre Suisse. — Une édition des divers livres officiels dans l’ordre chronologique des pièces a été publiée par un auteur privé en Allemagne, le Dr Max Beer (Das Regenbogen-Buch), — P. Saintyves, Les responsabilités de l’Allemagne dans la guerre 1915, Paris, E. Nourry, 1915. — Appel des Allemands aux nations civilisées (lettre des intellectuels allemands). — Réponse au Manifeste des professeurs allemands, par S. Harden Church, président de l’Institut Carnegie de Pittsbourg (en anglais, originalement, London, « The Times, 1915 » — Le Manifeste des Quatre-vingt-treize, par Wilfred Monod. — Lévy Brühl, La conflagration européenne, causes économiques et politiques. — Documents diplomatiques 1905-1914. Lettres adressées par les ministres et chargés d’affaires de Belgique à Berlin. Londres et Paris, au ministre des affaires étrangères à Bruxelles. Berlin, E.-S. Rittler et fils, éditeurs, 1915. — Karl Helfferich, Les origines de la guerre mondiale d’après les publications des Puissances de la Triple Entente. Berlin, Stilke, 1915. — James M. Beek, La Preuve. Le cas de la Belgique. Enquête sur la responsabilité morale de la guerre de 1914. (Ce haut magistrat américain a traité la question selon méthode judiciaire en forme de jugement précédé de motifs.) — Price, Histoire de la guerre (en anglais). — Baron Beyens, L’Allemagne avant la guerre, les causes et les responsabilités (1915). — Cloudesley Brereton, Qui est responsable ? (Avant-propos et traduction de L’anglais par E. Legoins.)