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AUTRES PARTIES DU LIVRE

Classification décimale. Ils ont indiqué visiblement cet ordre en plaçant les indices bien en évidence. Ils se sont servi pour les divisions et les rubriques de caractères de grandeurs variées, de proportion à l’aire que couvre chaque division. (Voir à ce sujet ce qui est dit dans la Classification.)

3° Il est demandé d’adjoindre à tous les documents, livres, articles de périodiques, brevets, etc., le ou les indices de la Classification décimale qui correspond à la matière traitée. Il est utile de mentionner ces mêmes indices à la suite de chaque chapitre et même de chaque paragraphe des ouvrages scientifiques. Il y aurait à cela trois avantages : concordance de la classification particulière propre à l’ouvrage avec la Classification universelle ; élaboration de la table décimale des concordances à placer in fine du volume ; facilité donnée pour la dissection de l’ouvrage et la répartition de ses fragments dans les dossiers respectifs de l’Encyclopédie documentaire.

Adjonction aux autres tables et index. — Les tables de matières décimales selon la C. D. sont surtout précieuses au point de vue des langues. C’est un fait connu qu’il faut beaucoup moins de temps pour apprendre à lire une langue que pour la parler ou l’écrire, et que la plupart des personnes qui font des recherches sont habituées à lire les revues de leur spécialité en plusieurs langues. Cette lecture est rendue facile par le grand nombre de mots techniques qui sont presque tous internationaux et aussi par l’illustration qui devient de plus en plus abondante. Mais il y a grosse difficulté à se servir des index alphabétiques : là il faut connaître à fond la langue et sa synonymie. Un index décimal rend ici des services considérables.

235 Autres parties du livre.

1. Appendice. — Par appendice (ou annexe), on entend la partie qui se place à la fin d’une œuvre, et qui contient notes, documents, pièces justificatives destinés à éclairer, expliquer ou illustrer le texte. Souvent l’appendice reproduit les documents in extenso, notamment dans les livres d’histoire, pour éviter au grand nombre des lecteurs la fatigue ou la confusion qui pourraient résulter de l’abondance des matériaux. Certains auteurs rejettent dans l’appendice les citations, les détails scientifiques, les développements plus amples, les remarques qui se rattachent au texte et cela sous des numéros correspondant à ceux du texte lui-même.

2. Bibliographie. — a) La bibliographie peut être disposée de diverses manières : 1° dans le texte courant ; 2° au bas des pages ; 3° à la fin de chaque chapitre ; 4° résumé à la fin du volume. Dans les 3e et 4e cas, elle peut faire référence globale ou bien pour chaque sujet elle peut renvoyer à la page même qu’elle concerne et non à une seule page pour tout le chapitre. L’inconvénient de citer les ouvrages au bas des pages ou bien de le faire dans une partie à part consiste dans les répétitions ou dans la localisation dans une seule catégorie des ouvrages qui peuvent en intéresser plusieurs.

b) À l’index bibliographique placé in fine renvoyer les chiffres inscrits entre crochets à la suite des noms d’auteur imprimés en petites capitales. Ex. ; Yves DELAGE : Zoologie concrète.

c) Des listes ou tables bibliographiques peuvent être établies d’après les divers ordres de classement, comme elles le sont pour les Bibliographies séparées et pour les tables des matières (systématiquement ou analytiquement si les listes sont placées par nom d’auteur ou à l’inverse, alphabétiquement si elles sont classées dans l’ordre systématique par matière).

d) En indiquant la page initiale et finale des articles, on fait connaître aussitôt sinon l’importance, au moins les dimensions des articles. Ex. : p. 14-27, article allant de la page 14 à la page 27. Dans les éditions successives et les traductions, la pagination change le plus souvent, et il en résulte des difficultés et des confusions dans les renvois à tel ou tel passage. C’est pourquoi on a adopté un système de renvoi au chapitre, à la section, au paragraphe (§), etc. Ex. : Baldwin, La pensée et les choses. Préface : p. XVII.

e) Citation et notice bibliographique. — La citation peut se faire soit par l’édition de la page, soit par le chapitrage. La citation précise va jusqu’à la ligne et jusqu’au mot.

3. Résumé en langue étrangère. — Chaque auteur écrivant en une langue peu répandue devrait se donner la peine, à côté de son ouvrage en langue nationale pour ses compatriotes, d’en donner aux étrangers la traduction dans une langue internationale. Ex. : Les articles de la Revue polonaise d’éducation ; la thèse du Dr Domec, etc.

4. Indication des autres œuvres de l’auteur. — Les ouvrages portent souvent l’indication des autres œuvres du même auteur ou de la même collection. L’information est utile pour le lecteur ; elle est utile pour la diffusion des œuvres mentionnées.

3. Planches. — Elles sont souvent disposées hors texte, complétant celles qui sont placées dans le texte. Elles se réunissent quelquefois toutes ensemble in fine, imprimées sur papier couché, tandis que le texte est imprimé sur papier ordinaire.

6. Annonces. — Le Journal, la Revue, le Livre ensuite, sont devenus des porte-annonces. Celles-ci sont insérées dans le texte ou sur feuilles spéciales intercalées, soit au commencement, soit à la fin du volume ou du fascicule. Une couleur spéciale du papier prévient le lecteur qu’il s’agit d’annonces, Une disposition combinée des annonces au verso du texte facilite le découpage de celui-ci.

7. Errata et corrigenda. — a) Au cours d’impression